Secteur informel : les femmes appelées à évoluer en coopérative

Samedi 20 Février 2021 - 14:30

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Les femmes qui exercent dans l'informel ont reçu, le 17 février, une formation sur l'éducation et la communication en vue du changement de comportement et d’exercer leurs activités génératrices de revenus en coopérative.

  Il leur a été présenté le cadre juridique de la société coopérative du droit de l'Ohada dont le Congo est membre depuis 2010.

La formation a regroupé les casseuses de pierre à la carrière de Kombé, les maraîchères et productrices de manioc. Les enseignements ont porté sur l’originalité des coopératives, le fondement juridique de droit, le réseau coopératif, les différents types de coopératifs, l’union des sociétés coopératives et d’autres thématiques. 

La rencontre a été organisée par le Centre de recherche d’information et de documentation sur la femme, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Le but étant de faire comprendre l’intérêt de formaliser les activités génératrices de revenus, connaître les procédures afin d’être en mesure de saisir les organes habiletés en vue de leur formalisation des activités génératrices de revenus.    

Daniel Mfumou Kassikoua, casseuse de pierre à la carrière de Kombé a salué l’initiative des organisateurs. « Avec tout ce que j’ai appris ce jour, un changement sera apporté dans le métier parce que plusieurs méthodes ont été enseignées parmi lesquelles celle du travail en coopérative simplifié avec un conseil administratif », a-t-elle confié. 

Le chargé de missions du Pnud, Lumière Jean Felix Issang, a signifié que la formation d’éducation et de communication a porté sur « la constitution des sociétés coopératives » ; socle d’une prise de conscience individuelle et collective des bénéficiaires.

La formation, a-t-il poursuit, a été organisée en adéquation avec le plan annuel, appui au renforcement économique des femmes en vue de leur autonomisation et à l’évaluation monétique sectorielle signé en 2020 entre le Pnud et le ministère en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement.

« Les appuis s’inscrivent dans le cadre de renforcement de l’autonomisation économique des femmes qui constituent un des piliers du plan d’action 2017-2021 de mise en œuvre de la politique nationale genre adoptée en 2016 en vue d’accompagner les efforts du gouvernement dans l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) », a-t-il déclaré.  

Lumière Jean Felix Issang a précisé que le Pnud prendra en compte cette année l’initiative qui permet de renforcer les efforts nationaux dans l’atteinte des ODD. Il était question de montrer aux femmes entrepreneurs des activités dans le cadre des actions génératrices de revenus, l’importance de travailler en groupement ou coopératif en société avec l’esprit et l’engagement volontariste envers la communauté.

Selon lui, la synergie dans l’action permet non seulement d’amplifier la dynamique de travail mais également d’amplifier à travers la mutualisation des énergies capables d’appuyer le développement du pays.                                 

La directrice générale du Centre de recherche d’information et de documentation sur la femme, Virginie N’dessabeka, a souligné que les enseignements ont été donnés selon le modèle ivoirien dans le cadre de l’intégration de la femme au développement.  

En ce qui concerne les mesures d’accompagnement, elle a expliqué que la problématique sur les questions des femmes est transversale impliquant plusieurs ministères. Elle a annoncé que le ministère de l’Agriculture était en train d’œuvrer pour faire adopter les textes en vue d’une organisation d’enregistrement des sociétés coopératives agricoles.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la formation/DR

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