Sécurité alimentaire : le rôle des maraîchers peine à être reconnu

Le réseau hydrographique de Pointe-Noire est très dense, il n’est pas rare de voir des petits cours d’eau secondaires dans chaque arrondissement. Cet avantage environnemental  a beaucoup contribué à la pratique de l’agriculture maraîchère dans la ville. L’agriculture maraîchère constitue  une activité très ancienne à Pointe-Noire. Aujourd’hui, grâce à la demande et à la diversité des produits, les maraîchers sont devenus des vrais partisans dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. Malheureusement, ils continuent à jouer un rôle de second plan, ils  attirent très peu d’attention et ne bénéficient quasiment d'aucune aide des structures agricoles ou des autorités locales

Pour tout dire, les maraîchers éprouvent beaucoup de difficultés à développer leur culture, parmi ces difficultés figurent entre autres le manque de terre pour augmenter leur production, le manque de matériels modernes, d'encadrement, d'assistance technique et de financement.

Blandine Ngongo est une femme au foyer qui s’est lancée dans l’agriculture maraîchère. Elle cultive essentiellement de légumes et dit avoir rencontré beaucoup de problèmes pour développer son activité. « les maraîchers jouent un rôle économique, social et environnemental important, mais ce rôle peine à être reconnu au niveau des politiques », a-t-elle dit. Rappelons qu’à Pointe-Noire, de nombreuses personnes, notamment les femmes, vivent de la production et du commerce des produits issus de l’agriculture maraîchère. Pour bon nombre de personnes, cette activité devrait avoir une place plus confortable dans la société afin d’assurer pour autant la sécurité alimentaire.