Opinion

  • Éditorial

Sécurité civile

Mercredi 3 Février 2021 - 18:10

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Au moyen d’un haut-parleur, un véhicule peint en rouge et timbré « Sécurité civile », arpente les artères de Brazzaville pour sensibiliser à la lutte contre le coronavirus. Le message est décliné en français et en langues nationales, le lingala et le kituba. Cette communication de proximité vient en complément de la panoplie d’alertes diffusées par d’autres canaux depuis l’apparition il y a une année de la pandémie de covid-19 et la détection, le 14 mars 2020, du premier cas de contamination en République du Congo.  

La nouveauté dans ce qui est décrit plus haut vient de l’option prise par les unités de la Sécurité civile, l’une des composantes de la Force publique relevant de la sécurité publique. Par le passé, le regard de la population en direction de ces unités se focalisait sur le fait que leur mission essentielle était la lutte contre les incendies. En plus de ce que les hommes et les femmes qui y sont affectés portent les uniformes, on était loin de les imaginer accorder de l’importance à d’autres formes d’interventions.

Durant le confinement général décrété sur l’étendue du territoire national l’année dernière du fait de la crise sanitaire, la Sécurité civile a porté secours aux personnes en détresse, parmi lesquelles les femmes en difficulté d’accouchement et à la recherche d’un moyen de locomotion pour gagner les centres de prise en charge. Des statistiques ont aussi été produites sur l’aide apportée aux élèves candidats aux examens d’Etat pris de malaise le jour des épreuves. On peut ajouter à ces diligences, la série de spots diffusés à la télévision pour faire connaître la pratique du secourisme, une autre des branches de ce corps de métiers.

Il est utile de souligner qu’en dépit de l’espoir suscité par la certification des vaccins, cette pandémie de covid-19 continue sa folle progression avec des « variants » divers. Le bien-être collectif impose que la vigilance reste de mise dans l’observation des mesures barrières, même si, comme on le voit, plus elle perdure, plus la crise sanitaire a des effets négatifs sur la stricte application du protocole de protection édicté par les autorités.

C’est sans doute pour maintenir la population congolaise en éveil que les services de la Sécurité civile font preuve de tant de créativité. Pourvu que les Congolais s’en rendent compte.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 26/4/2024 | Droit social
▶ 25/4/2024 | Bon remède
▶ 23/4/2024 | Employabilité
▶ 22/4/2024 | Satisfait
▶ 20/4/2024 | Image-texte-son
▶ 18/4/2024 | Etats généraux
▶ 15/4/2024 | Faire mieux
▶ 13/4/2024 | C'était chaud !
▶ 12/4/2024 | On se surveille !
▶ 11/4/2024 | Défis sanitaires