Sécurité publique : le colonel Jules Monkala Tchoumou fait le point

Mercredi 30 Septembre 2015 - 13:45

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Lors d’un point de presse organisé le mardi 29 septembre à Brazzaville, le porte-parole de la police, directeur de la sécurité publique, a loué le travail de la police congolaise.

« En effet, pour atteindre l’excellence, la police nationale a milité pour parfaire le professionnalisme et multiplié les performances des cadres et agents de nos unités d’intervention. D’ailleurs la preuve de savoir vient de nous être donnée notamment pendant les 11èmes jeux africains », a-t-il déclaré.

Il a aussi salué le professionnalisme dont la plice a fait montre le 27 septembre 2015 lors du meeting du Frocad et l'IDC au boulevard des armées. Jules Monkala Tchoumou a signifié des comportements déviants en marge du meeting, « des armes blanches, l’usage des stupéfiants (drogues) en plein meeting ». C’est grâce à la maturité des agents que tout s’est passé sans incidents. Et d’ajouter : « La police maintiendra et rétablira l’ordre public tant qu’il en sera question ».

Il a été interrogé sur la morosité du climat observé ce dimanche là, avec une image de ville morte. Selon lui, le peuple congolais avait voulu marquer son désaccord avec ceux qui se préparaient aux pillages et à la casse. Avant le début du meeting, la police avait été prévenue. La police a travaillé effectivement pour que ce meeting ne soit pas "l’apocalypse" souhaitée par certains malintentionnés.

Jules Monkala Tchoumou a également été interpellé sur le phénomène des « bébés noirs », un gang de voyous qui a sévi à Brazzaville. Il a précisé que nombreux ont été déférés à la maison d’arrêt et que le phénomène est en plein recul.

Au sujet du visa entre la RDC et le Congo Brazzaville...

« L’article 4 dit ce qui suit : pour entrer dans le territoire d’un  autre État, les voyageurs vivant dans les zones frontalières doivent produire le passeport ou la carte nationale d’identité assorti d’un laissez-passer individuel dont la durée ne peut excéder 72 heures  (…)». Se référer à la convention signée entre les deux pays.

Sur certaines occupations sur les iles frontalières entre les deux pays, il a été décidé, a dit le porte-parole de la police, de mettre un terme à cette occupation. D’ici la fin de l’année, des contrôles vont être effectués  pour s’assurer de l’effectivité de cette disposition, etc. « Dans le cadre de son rôle régalien, la police prendra toutes les dispositions pour que l’ordre public et la paix soient préservés, pour que la liberté des uns et des autres soit garantie », a-t-il conclu.

Guillaume Ondzé

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