Soft power

Les artistes sont les ambassadeurs de la créativité et de la diversité culturelle de notre pays. Pourtant, nombre d’entre eux peinent à vivre décemment de leur art, faute de structures et de marché adaptés. Soutenir les créateurs est cependant essentiel pour nourrir le rayonnement artistique du Congo et offrir des perspectives à sa jeunesse, à qui le président de la République a entièrement dédié cette année 2024.

Les industries culturelles locales, comme l’édition, la musique et le cinéma, méritent d’être appuyées pour offrir des débouchés aux talents. Plusieurs pistes peuvent être explorées par les pouvoirs publics, mais aussi les acteurs privés. Des dispositifs de bourses et de mécénat doivent être développés pour financer la création et les projets d’artistes émergents.

La formation artistique gagnera également à être renforcée, avec des écoles spécialisées et des programmes d’échanges internationaux. Valoriser les métiers artistiques est essentiel pour susciter des vocations parmi la jeunesse.

Pour se faire un nom, les artistes aujourd’hui doivent être mieux intégrés dans les réseaux et les grands rendez-vous culturels mondiaux. Leur présence dans les biennales, foires et festivals contribuera à promouvoir des scènes artistiques dynamiques de notre pays.

Soutenir nos artistes, c’est investir dans le soft power culturel du Congo. Les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile doivent se mobiliser en ce sens, dans une logique de co-construction et de dialogue interculturel. L’avenir du Congo se joue aussi sur le terrain de la créativité et de l’innovation.