Sonas : des retraités réclament leurs indemnités de fin de carrière

Lundi 11 Mai 2015 - 18:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

 L'enveloppe due aux anciens travailleurs de cette société est évaluée à plus de 800 mille dollars américains.

Le représentant des quatorze agents passifs, Lusamba Nsenda, a fait mention à Radio Okapi d’un jugement du tribunal de travail de Kinshasa en leur faveur. À l’en croire, la Société nationale d’assurances (Sonas) leur doit un montant global de 844 884 dollars américains correspondant au paiement de la grande partie de leurs indemnités de fin de carrière. « Pour toute la base du montant principal pour les quatorze personnes, on n’a payé que 303 172 dollars. Pour ce qui reste, nous devons avoir 844 884 dollars », a-t-il soulignant, indiquant que l’indemnité de fin de carrière devait être payée quarante-huit heures après la date de la notification de fin de service.

La source a également souligné que la semaine dernière, ce groupe de retraités a obtenu du tribunal de travail de Kinshasa la saisie d’un compte de la Sonas. Ce qui aurait conduit les deux parties à signer un acte qui lève la mesure de saisie de ce compte en vue de faciliter l’apurement des décomptes finals de ces agents à la retraite depuis 2008.

Citant le directeur financier de la Sonas, Luca Miruho Ntale, la radio onusienne parle  d’une différence de chiffres. Le média note que ce directeur a reconnu que son institution doit de l’argent à ces retraités. Mais ce dernier n’a pas avancé les mêmes chiffres qu’eux. « Après une évaluation interne, c’est plus de 70 % de décomptes finals qui ont été payés. Ce qu’ils sont en train de réclamer pour l’instant, c’est beaucoup plus les dommages et intérêts à la suite d’un jugement que nous nous refusons de qualifier. Mais nous nous plaignons tout de même de ce jugement qui parfois n’avait pas eu à tenir compte des arguments de la défense présentés par la Sonas », a-t-il souligné. Il y a peu, les activités au sein de cette entreprise étaient paralysées par des révendications des travailleurs qui réclamaient leurs arriérés de salaire. La société a eu recours à la police pour disperser ces révendications.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

La direction générale de la Sonas

Notification: 

Non