SOS Femme Elikia lance la récolte des arachides à Kotchi Fouta

Mardi 17 Mars 2015 - 14:35

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Conformément au thème de l’année : « Autonomisation de la femme autonomisation de l’humanité », à l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée en différé à Kotchi Fouta, la vice-présidente de l’association SOS Femme Elikia de Pointe-Noire, Thérèse Masseho et le conseiller Eusèbe Dzalamou, à la tête d’une grande délégation ont lancé le 15 mars, la récolte du champ d’arachide de leur base sur la route de la frontière.

Après les différentes cérémonies officielles organisées à Pointe-Noire et au Kouilou, l’antenne de SOS Femme Elikia s’est rendue à Kotchi Fouta pour fêter avec les femmes de cette localité. Une cérémonie très spéciale organisée en deux temps.

D’abord habillées en uniforme grâce aux pagnes et tee-shirts qui leur ont été apportés pour la circonstance, elles se sont rendues dans ce champ d’arachide vé d’une superficie de trois hectares. Ici, les déléguées de l’association ont lancé la récolte des arachides pour prouver l’autonomisation de la femme rurale.

La deuxième partie dite festive s’est poursuivie au domicile de la présidente de l’association Femme Elikia de Kotchi Fouta, Yolande Kouvandila (épouse du chef du village) où elles ont reçu des vivres et d’autres vêtements.

« Le mois de mars étant dédié à la femme, la présidente de l’association SOS Femme Elikia, Annie Ndenguet nous a confié la mission de venir fêter avec notre base de Kotchi Fouta qui existe depuis quatre mois et avec laquelle, nous avons déjà pas mal d’activités », a indiqué Thérèse Masseho qui s’est dit rassurée de l’effectivité de l’autonomie de la femme rurale. « À travers la récolte que nous venons de lancer, je peux vous rassurer que la femme de Kotchi Fouta est autonome. Parce qu’elle peut déjà à travers le champ, contribuer à certaines charges dans le foyer ou à se prendre en charge. C’est pourquoi en ce mois de mars, la présidente n’a pas voulu les laisser en marge », a-t-elle ajouté.

En dehors des arachides, d’autres variétés de culture sont exploitées telles que l’oseille, le manioc, les patates douces et même une bananeraie.

Contente de recevoir cette donation, la Présidente de SOS Femme Elikia de Kotchi Fouta, Yolande Kouvandila, a remercié la présidente de ladite association pour cet encouragement et a promis  travailler davantage et surtout encourager les jeunes filles mères pour leur prise en charge. « Au départ, j’avais refusé d’être à la tête de cette organisation à Kotchi Fouta avant de comprendre son bien-fondé. Je pense qu’aujourd’hui mes amies, mes filles et mes petites filles sont toutes contentes et fières de SOS Femme Elikia qui nous a montré le sens de l’organisation. La récolte des arachides n’est qu’un début parce qu’après, ce sera le tour des patates douce, d’oseilles, des maniocs et des bananes », s’est-elle dit avant de solliciter les bénédictions divines en faveur d’Annie Ndenguet.

Les femmes de Kotchi Fouta ont aussi profité de la présence de la déléguée de l’association pour solliciter une enveloppe financière. « Nous n’avons pas la force pour abattre les arbres en forêt et ouvrir un champ ; il nous faut de l’argent pour payer des tâcherons  à même de la faire », a ajouté un membre.

Enfin, le mois n’étant pas terminé, après Kotchi Fouta, SOS Femme Elikia de Pointe-Noire se rendra à Hinda et à Louvoulou pour célébrer la journée avec les femmes desdites localités.

 

 

 

 

 

 

 

Charlem Léa Legnoki