Technologies : un forum de haut niveau sur le marché africain des véhicules électriques et énergies propres

Samedi 16 Octobre 2021 - 16:41

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Kinshasa va accueillir, au mois de novembre, le « DRC-Africa Business Forum ». Le projet était en discussion lors de la dernière réunion du Conseil des ministres du 15 octobre. L’événement est de haute portée politique pour la République démocratique du Congo, au regard de la présence annoncée de quelques chefs d’État de la région.   

La vingt-quatrième réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République a entériné la tenue, en novembre prochain, à Kinshasa, du DRC-Africa Business Forum. Selon les informations en notre possession, le projet bénéficiera d’un accompagnement de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

Porté par le ministre de l’Industrie, le Dr Julien Paluku Kahongya, l’événement est d’une grande importance si l’on prend en compte le profil des participants. Outre quelques chefs d’État et de gouvernements africains, il a été confirmé la présence de plusieurs acteurs engagés dans ce domaine : entrepreneurs, partenaires au développement, investisseurs institutionnels, négociateurs et secteur privé. Parmi les industriels figurant sur la liste des invités de marque, il y a quelques grands fabricants de véhicules électriques.

Débat

Ensemble, les participants vont échanger sur les opportunités et la facilitation des investissements dans un domaine qui préoccupe actuellement le monde entier. En effet, le forum porte sur un thème bien révélateur des enjeux internationaux actuels : « Développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques du marché des véhicules électriques et des énergies propres ». Comme l’explique Julien Paluku, la finalité est d’accroître la part de l’Afrique dans la chaîne de valeur des batteries, des véhicules électriques et des énergies renouvelables.

Pour les dirigeants africains, un tel forum doit forcément attirer leur attention particulière. Il s’agit de marquer une rupture avec la dépendance excessive à l’exportation des ressources naturelles sans plus-values dont les prix sont fixés par des marchés hors de tout contrôle africain. Les efforts actuels doivent permettre de renforcer les capacités de production tout en privilégiant le développement des exportations des produits « Made in Africa » et le commerce intra-africain.

Laurent Essolomwa

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