Tourisme : gestion des parcs Virunga et Kahuzi-Biega

Mardi 12 Avril 2022 - 19:30

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Modéro Nsimba Matondo, ministre chargé du Tourisme, accompagné de quelques députés nationaux membres de la Commission environnement et tourisme, ont séjourné dans le Grand-Kivu pour des raisons d’enquête. Plusieurs échos alarmants ont justifié une mission de collecte d’informations sur le terrain.

En dépit des tensions politico-militaires, l’est de la République démocratique du Congo constitue une région stratégique pour le tourisme. Le ministre Nsimba s’est engagé à faire de nouveau du pays une destination de choix. Jeudi dernier, il a pris son avion pour le Grand-Kivu. L' objectif a été de s’imprégner de la gestion des parcs nationaux des Virunga et de Kahuzi-Biega. En effet, des nouvelles alarmantes font état d’une montée de l’insécurité et de certains phénomènes préoccupants, notamment des cas d’exaction. « Nous voulons recueillir les plus amples informations sur la gestion du parc des Virunga. Par ailleurs, nous allons en profiter pour faire venir également le gestionnaire du parc de Kahuzi-Biega pour avoir des précisions sur les informations qui circulent », a-t-il déclaré

Parmi les faits dénoncés, il y a, par exemple, les exactions commises par les éco-gardes. « Ces exactions restent non encore précises jusqu’à ce jour », a poursuivi le ministre. Par conséquent, la mission dans cette partie du pays va éclaircir les dernières zones d’ombre. Quant au parc des Virunga, il ne va pas sans poser quelques problèmes sur sa gestion en raison de sa large superficie, dont une grande partie de l’étendue se retrouve dans le Nord-Kivu. « Il sera question de s’entretenir avec le gestionnaire sur des questions globales ayant trait à la gestion de cet espace et aux différents projets à réaliser », a-t-dit.

La délégation qui séjourne dans le Grand-Kivu examinera aussi la situation relationnelle actuelle entre le parc des Virunga et les communautés locales et environnantes. Sur ce point précis, il est fait état des difficultés liées aux limites du parc par rapport à l’espace de vie de la population riveraine. La situation est signalée surtout dans le territoire de Rutshuru. Le plus grand drame est la disponibilité de larges espaces de terre qui se retrouvent dans le parc des Vitrunga, alors que la population riveraine ne souhaite que les exploiter. Toutes les informations collectées lors de cette mission seront présentées au gouvernement central et bien entendu au Parlement. Il faut noter que le ministère du Tourisme fait l’objet d’une audition à l’Assemblée nationale.     

Laurent Essolomwa

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