Trois questions à Rodrigue Malanda-Samba, président de l’APC

Mercredi 3 Juin 2015 - 17:27

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Au moment où l’ensemble de la classe politique congolaise participe aux consultations politiques, l’Action Pour le Congo, -APC- présente son programme économique à Paris. Les Dépêches de Brazzaville ouvrent leurs colonnes à Rodrigue Malanda, son président

Rodrigue Malanda-Samba

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Quelle est la position de votre parti ?

Rodrigue Malanda (RM) : La majorité des premiers adhérents de l’APC sont issus de l’expérience associative. À ce titre, nous avons multiplié les débats, les rencontres extraordinaires, les échanges avec les populations congolaises sur des thématiques à dominance économique. De nombreux compatriotes sont venus nous demander de transformer notre association en parti politique au nom de notre pays, du Nord au Sud, de l’Est à l'Ouest. Aussi l’association s’est-elle émancipée avec une ferme volonté politique. Nous oeuvrons désormais à apporter des solutions aux difficultés que ces populations rencontrent depuis l’indépendance du Congo voici déjà 55ans. Notre étiquette politique est l’image du discours de notre parti : être prioritairement sur la recherche du mieux-être de nos populations en vue d’un Congo meilleur avec, pour ambition, de construire un avenir pour nos enfants et de préserver leurs terres, leurs richesses dans un environnement de plus en plus mondialisé.

LDB : Quel est le niveau d’ancrage de l’APC au Congo ?

RM : En trois ans d’existence, nous avons mis en place un espace de discussion et de débats, une structure de confrontation d’idées, qui fédère, encourage, rassemble les formes d’énergies diverses d’hommes souhaitant participer à l’émergence de leur pays. Nous sommes heureux de constater que cet enracinement de l’APC au Congo est effectif. Les Congolais, sans distinction d'ethnie ou de religion, ont intégré pleinement le fait que nous sommes le parti qui leur ressemble et qui est à leur service. En adhérant à notre parti, ils deviennent nos meilleurs voyageurs représentants placés (VRP). Nous souhaitons être représentés partout dans notre pays. Chacun de nos déplacements de proximité à l’intérieur du Congo engendre des mobilisations de masses. Cette connexion profonde nous permet de participer au débat politique national et d’être ouverts aux autres partis sans pour autant perdre notre identité.

LDB : Vous êtes à votre deuxième sortie publique à Paris. Pourquoi avez-vous choisi à nouveau la capitale française pour le lancement du programme économique de votre formation politique ?

RM : Au-delà du symbole, nous revenons à Paris avec un double objectif pour la rencontre du samedi 6 juin. En premier lieu à la mise en place de notre bureau définitif de la fédération France-Europe. Ensuite, nous présenterons à nos compatriotes de la diaspora, aux partenaires du Congo et aux potentiels investisseurs, nos mesures permettant à l'économie nationale de sortir de sa dépendance aux revenus du pétrole, pour aspirer à une véritable diversification économique, une modernisation et une industrialisation pérenne. Ce sont des questions relatives au bien-être des populations. Elles concernent les défis du développement durable, de l’emploi et de l’exploitation de nos ressources. Présenter un tel programme économique à Paris pour que le Congo crée davantage et répartisse mieux, aura un écho fédérateur auprès de la diaspora. Au sein de celle-ci, le Congo dispose de ressources humaines aux multiples compétences. Nous aurons besoin de cette dynamique innovatrice.

Communiqué de presse

Action Permanente pour le Congo a fait le tour de l'économie actuelle du pays et vous invite à venir prendre connaissance de sa vision de la nation et de son programme le samedi 06 juin 2015, à 13h, au Novotel Montparnasse, 17 rue du Cotentin Paris 15ème.

Contact :

https://www.facebook.com/pages/APC-France/954854524538889?fref=ts

 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Rodrigue Malanda-Samba

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