Vie des partis : Jean Didace Médard Moussodia réélu à la tête du Pulp

Ouvrant les travaux de cette assemblée générale, le secrétaire général de ce parti, Aimé-Christian Wonga, a rappelé  à l’ensemble des participants que «  cette rencontre qui a pour mission l’examen de la vie politique du pays, se tient à un moment important, marqué par la collecte des données en vue de l’élaboration du fichier électoral national ». Elle est l’occasion de faire l’analyse de la situation politico-économique du pays pour un diagnostic visant à déceler les dysfonctionnements et proposer des alternatives pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens à travers  le concept  « faire la politique autrement », a-t-il poursuivi.

Un  moment d’échange, de partage qui a permis aux participants de mettre en  place  les nouvelles instances dirigeantes du parti et d’adopter les nouveaux textes fondamentaux, à savoir les statuts et le règlement intérieur en vue de la mise en place des instances dirigeantes de ce parti pour une période de cinq ans. Au sortir de ces assises, a précisé le secrétaire général,  « notre noble ambition est de créer un parti  rassemblé et rassembleur. Le rassemblement  est la condition première de l’efficacité.  Dans cet esprit, il nous  faut privilégier l’action collective, plutôt que la division. » Ce dernier  a par ailleurs informé les militants de la participation du Pulp à toutes les élections qui seront organisées dans le pays.

Clôturant les travaux de cette assemblée générale extraordinaire, le président national réélu, Jean Didace Médard Moussodia, a rappelé à l’ensemble des militants qu’avec son élection à la tête du parti commençait une nouvelle ère. Il s’agit, a-t-il dit, d’orienter le Pulp vers le nouveau : « Notre conception du parti nous impose des devoirs, parmi lesquels celui de pratiquer la tolérance, le respect d’autrui, de rester ouvert aux autres, attentifs aux propositions d’où qu’elles viennent ». Le Pulp, a-t-il fait savoir, affirme son ancrage à la majorité présidentielle. Il propose au plan politique de  la relever, en mettant l’homme et l’intérêt général au centre du programme du gouvernement ; au plan économique, de construire une économie dynamique et prospère se fondant sur l’initiative privée et publique  tout en mettant en place des stratégies en vue de  la création d'entreprises ; et enfin, au plan social, d’améliorer l’accès de la population à l’eau potable, à l’électricité, à la santé  et à l’éducation aussi bien en milieu rural qu'urbain.