Vie des partis : La dynamique citoyenne « Po na Ekolo-Samu na Bwala » s’insurge contre les propos de Mathias Dzon

Mercredi 25 Mars 2015 - 16:30

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Au cours d’un point de presse qu’elle a tenu le 25 mars à Brazzaville, la dynamique citoyenne dénommée  « Po na Ekolo-Samu na Bwala », plateforme associative  luttant contre les antivaleurs, s’est insurgée contre les propos du président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon. Ce dernier avait, le 20 mars dernier lors de sa conférence de presse, qualifié cette association de milice du  pouvoir.

Dans son adresse à la presse, le coordonnateur général  de cette structure, Elvis Okombi Tsalissan a martelé que la dynamique citoyenne « Po na Ekolo-Samu na Bwala »  n’est pas et ne sera jamais une milice au service d’un quelconque pouvoir. Au contraire, a-t-il ajouté, elle est  une dynamique qui se donne comme objectif, la sensibilisation des jeunes contre certains phénomènes de société du fait de l’irresponsabilité de certains acteurs politiques à savoir : le tribalisme, les violences, les pillages, la corruption et surtout la manipulation.

« À tous ces acteurs politiques qui pensent que le moment est venu pour utiliser les jeunes à leur faveur,  la dynamique citoyenne « Po na Ekolo-Samu na Bwala » leur dit  non. La dynamique n’a pas la mémoire sélective  » a renchéri ce dernier. Il  a,  à cet effet, appelé les jeunes de tout le Congo  à renoncer définitivement à la violence, à doubler de vigilance,  à dénoncer la corruption, le tribalisme, les pillages,  sous toutes ses formes mais surtout  à dire « Nous n’acceptons plus d’être manipulés.  Po na Ekolo est pour la paix et non pour la violence ».

Aujourd’hui, la dynamique, « Po na Ekolo » s’active à mettre ses points focaux dans les douze départements du Congo. Elvis Okombi Tsalissan  a enfin  rappelé à l’opinion qu’en prenant l’option de la démocratie pluraliste comme mode de gouvernance politique, le Congo a tourné la page des années d’intrigue. La démocratie, a-t-il fait savoir, est non seulement un ensemble de règles mais surtout une culture, un comportement et des valeurs. Et lorsque ces fondamentaux et ces valeurs ne sont pas respectés, la société sombre dans les déviations, l’anarchie et le chaos.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Elvis Okombi Tsalissan au centre lors de son point de presse