Vie des partis : la Dynamique citoyenne « Po na Ekolo » vulgarise les conclusions du dialogue de Sibiti

Samedi 25 Juillet 2015 - 14:45

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La dynamique citoyenne « Po na Ekolo, Samu na Bwala », une des associations politiques ayant pris part au dialogue de Sibiti,  a démarré  le 24 juillet dernier  à Brazzaville, une campagne de vulgarisation des conclusions de ce forum.  La campagne de vulgarisation qui se fait sous le thème « Allons dire au peuple », a pour but d’informer le  reste des Congolais,  des  décisions arrêtées à cette grand' messe, a déclaré le coordonnateur général de la Dynamique citoyenne Digne Elvis Okombi Tsalissan.

De prime abord, Digne Elvis Okombi Tsalissan a  situé le contexte de la rencontre de Sibiti. « Le Congo, c’est 342.000 km2 et près de 4 millions d’habitants aujourd’hui. Or la classe politique ne représente qu’à peine le quart de cette population  d’où,  l’importance d’expliquer au reste des Congolais ce qui a été décidé à Sibiti  », a-t-il déclaré.

 A la question de savoir pourquoi la Dynamique le fait maintenant alors que le chef de l’Etat n’a pas encore dit un seul  mot sur ce dialogue, ce dernier a répondu qu' « il y a  eu des débats. Chacun a défendu sa position, a exprimé son point de vue.  Cela est important et c’est ce  qu’il faut dire au reste des  millions de Congolais. Pour cela,  on n’a pas  besoin d’attendre le mot du chef de l’Etat étant donné que c’est même lui qui a créé ce cadre de concertation ». Le coordonnateur  de la dynamique citoyenne "Po na Ekolo" a renchéri que  «  Les vertus du dialogue ont été exprimées et il nous appartient d’en faire des acquis majeurs de notre démocratie parce que les décisions arrêtées à Sibiti, engagent l’avenir de notre pays et celui de nos enfants ».

Dans son mot de circonstance, Digne Elvis Okombi Tsalissan a insisté sur la mise en place à Sibiti de deux commissions notamment, celle chargée de la gouvernance électorale et  celle chargée de la réforme des institutions. Il a aussi insisté sur les débats qui ont débouché sur  trois tendances, à savoir l’évolution des institutions par le biais du changement de la constitution, sa révision ou encore par son maintien.

 « En définitive, les participants au dialogue de Sibiti ont, par consensus, opté pour les réformes institutionnelles tout en se remettant au président de la République afin que ce dernier en tire les conséquences»,  a conclu le coordonnateur de la Dynamique citoyenne « Po na Ekolo ».

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le directoire de la Dynamique citoyenne "Po na Ekolo"

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