Vie des partis : le M.C.U appelle à l’application stricte des accords de Dolisie

Mardi 12 Août 2014 - 14:31

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Bien qu’il soit créé après la tenue de cette concertation politique, organisée en 2013 à Dolisie, dans le département du Niari, le Mouvement Congo Uni (MCU), s’inscrit parmi les partis qui exigent le respect strict des conclusions arrêtées à l’issue dudit dialogue politique. Cette exigence vise à garantir la tenue prochaine des élections libres, transparentes et apaisées.

Le MCU a lancé cette invite, le 11 août à Brazzaville, au terme de la réunion patronnée par son président Purhence Etoula Pominoko. Le MCU a saisi l’opportunité pour analyser en profondeur la situation politique nationale et internationale. C’est en tenant compte de ce décryptage qu’il a lancé un vibrant appel à la classe politique congolaise pour le respect scrupuleux des résolutions adoptées à l’issue de cette concertation politique de Dolisie. Le but poursuivi par cette formation politique, en exigeant cela, étant de garantir la tenue, dans les jours à venir, des élections locales transparentes et apaisées, qui fera  le consensus de tout le monde.

«Bien que n’ayant pas pris part à cette messe politique, le Mouvement Congo Uni reste favorable à l’application intégrale de ces accords, pour des élections apaisées et transparentes, impliquant toute la classe politique », relève le compte rendu de cette réunion. Également, pour préserver la paix acquise sur l’ensemble du pays, le Mouvement Congo Uni a invité les parlementaires et la classe politique à prendre conscience du caractère ambigu de la nouvelle loi que le gouvernement leur a soumise.  

Diverses questions ont aussi été abordées lors de cette réunion. Qu'il s'agisse des questions internes ou de l'actualité internationale, le MUC a tenu à donner son point de vue. C'est ainsi qu'il a salué la tenue, le mois dernier à Brazzaville, du forum sur la paix consacré à la situation sociopolitique en Centrafrique. Par ailleurs, il invite la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour combattre le mouvement armé Boko Haram qui sévit au Nigéria et dont les acations terroristes s'étendent désormais  dans la sous-région d’Afrique Centrale.

Firmin Oyé