Vie des partis : le PSDC fustige le mode de gestion du gouvernement

Mardi 12 Août 2014 - 20:45

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Échangeant avec la presse nationale, le 11 août à Brazzaville, le président du Parti Social-Démocrate Congolais, Clément Mierassa a épinglé le gouvernement sur sa façon de conduire les affaires du pays.

Clément Mierassa est  revenu sur les différents sujets traités par le gouvernement lors de son dernier Conseil des ministres du 16 juillet à Brazzaville. Celui-ci avait examiné plusieurs points liés à l’école, à la liberté de la presse, au débat sur la Constitution du 20 janvier 2002, à l’érection de la commission nationale d’élections en un organe indépendant, etc.

Pour Clément Mierassa, «  beaucoup de défis restent à relever. À deux ans de la fin du mandat présidentiel, les Congolais devaient se préoccuper de la tenue en 2016 d’une élection libre,  démocratique  et transparente dont le premier tour se tiendra le 10 juillet 2016. » Malheureusement, a-t-il ajouté, fort est de constater que le gouvernement ne prend pas les choses au sérieux tant du point de vue de la maîtrise du corps électoral, de la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante que de l’élaboration d’un chronogramme qui permettrait que la présidentielle se déroule dans les délais et sans la moindre précipitation.

L'opposant congolais a souligné que beaucoup de choses ont été dites sur l’organisation des élections lors des différentes rencontres tenues aussi bien à Brazzaville,  Éwo qu'à Dolisie. «Malheureusement, c’est la désillusion » a-t-il indiqué. Il a rappelé qu’une commission électorale est véritablement indépendante lorsqu’elle a la maîtrise du processus électoral depuis les opérations préélectorales jusqu’à la proclamation des résultats. 

 Le projet de loi préparé et présenté par le gouvernement ne correspond pas à cela car, dit Clément Mierassa, il ne touche pas les articles 15 et 16 qui disposent que la préparation des élections relèvent de la compétence du ministre de l’Intérieur et que les actes préparatoires des élections sont exécutés par l’administration, sous l’autorité du ministre de tutelle. Enfin, abordant le récent sommet États-Unis-Afrique, Clément Mierassa a déclaré qu'« il faut que les dispositions soient prises à tous les niveaux pour que le Congo puisse tirer au maximum profit des conclusions de cette rencontre ».

 

Jean Jacques Koubemba