Vie des partis : les militants du RDPS se mobilisent pour leur congrès

Prélude au premier congrès extraordinaire qui consacre la fin des cadres consensuels et la fin de la situation exceptionnelle que vit le RDPS, cette convention fédérale a dû déboucher sur des décisions sages et constructibles, susceptibles d’enfanter un nouveau RDPS fort et dynamique. 

En effet, après la mort de son président fondateur, le RDPS n'a cessé de battre de l'aile. Une grande mobilisation autour d’une dynamique nouvelle est nécessaire pour canaliser et redéfinir l'idéal de ce parti. le congrès souhaité et attendu devrait faire une évaluation réaliste de la situation du parti afin de laisser germer la volonté du changement, d’amélioration et de reconstruction.

« L’une des exigences heureuses de la démocratie est le principe de l’alternance comme l’impose la succession permanente du jour et de la nuit. C’est ainsi que les hommes passent et les institutions demeurent, ce n’est ni le moment des adieux encore moins celui des regrets, mais ce n’est que le respect d’un cycle que nous imposent nos textes et le contexte », a dit Jean Aimé Sounda, président fédéral du RDPS Kouilou, lors de la lecture du rapport moral.

Dans son mot de circonstance, Julien Makoundi-Tchibinda a demandé aux membres et militants de son parti de changer de mentalités tout en évitant de parler du passé, des trois années d’errance, des douleurs et d’auto-flagellation qu’a connues le parti. « L’heure est à l’unité retrouvée et donc à sa consolidation, qu’on ne se trompe pas, il nous faudra aussi perdre  certaines de nos habitudes, changer nos mentalités, renoncer à la facilité, de nous retrouver entre nous pour parler du passé », a-t-il dit.

Rappelons que cette convention a notamment connu la participation des militants de Madingo-Kayes, de Nzambi, de Mvouti, de Kakamoeka et de Hinda. Elle a permis à la fédération du Kouilou de faire le choix de cent délégués devront représenter le département au premier congrès extraordinaire prévu du 22 au 23 mai.