Vie des partis : l’Upads interpelle le gouvernement sur le processus électoral

Lundi 8 Novembre 2021 - 15:30

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L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), dans une déclaration rendue publique le 8 novembre, à Brazzaville, s'est étonnée du « mutisme » observé par le gouvernement concernant les préparatifs des élections législatives et locales de 2022.

Le porte-parole de l’Upads, Sidoine Romaric Moukoukou, qui a rendu publique la déclaration, a invité le ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation ainsi que le haut-commissaire à l’amélioration de la gouvernance électorale à s’activer pour la réussite des prochains scrutins. Selon la principale formation de l’opposition congolaise, environ une année après la concertation politique de Madingou, aucun travail n’est entrepris par les pouvoirs publics dans l’objectif de corriger les faiblesses persistantes du système électoral national.

 « Toutefois, l’Upads condamne fermement l’attitude incompréhensible du ministre en charge des élections qui, à la surprise de tous, a commencé à accomplir arbitrairement les actes préélectoraux en y réintégrant malicieusement les autorités administratives locales en service », a critiqué le secrétaire national chargé de la Communication, des Médias, des Nouvelles technologies de l’information et porte-parole du parti.

D’après lui, les autorités administratives locales avaient été exclues des opérations préélectorales depuis la concertation d’Ewo en 2011. « Le gouvernement devrait savoir que les élections à venir doivent être différemment organisées avec l’implication de toute la classe politique », a rappelé Sidoine Romaric Moukoukou.

L’Upads a, par ailleurs, suggéré au chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, d’apaiser le climat politique dans le pays, en libérant, selon elle, les acteurs politiques encore en prison. « Le Congo a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour bâtir son avenir et ce, peu importe ce qui s’est passé. La réconciliation nationale est à ce prix, lequel prix nous oblige justement à oublier ce qui nous divise pour privilégier le Congo », a-t-elle plaidé.

Prenant acte de la déclaration de patrimoine des membres du gouvernement devant la Cour suprême, l’Upads a, toutefois, douté de la crédibilité à accorder à un tel exercice fait, d’après elle, sur le tard. « Comment évaluer le patrimoine des ministres et autres responsables à la cessation de leurs fonctions si à l’entrée de celles-ci les déclarations faites ne sont ni transparentes ni mises à la disposition du peuple congolais ? », s’est interrogée l’Upads.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le porte-parole de l’Upads, Sidoine Romaric Moukoukou, rendant la déclaration publique/Adiac

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