Ville de Brazzaville : La mairie exige des toilettes modernes dans chaque habitation

Vendredi 2 Octobre 2015 - 17:34

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Au terme de sa troisième session ordinaire, tenue du 21 septembre au 1er octobre 2015, le conseil départemental et municipal de la ville de Brazzaville a  adopté quatorze  affaires  inscrites à son ordre du jour. Parmi celles-ci : l'obligation  faite à chaque propriétaire de parcelle de se doter d’une fosse septique et d’un puisard.

 

L’examen de cette affaire a suscité des débats controversés malgré son adoption par le plénum du conseil.

L’autre projet important pour le conseil a concerné la  réorganisation de l’exercice du métier de chauffeur de taxi et taxi-bus dans le périmètre urbain de Brazzaville. Les réactions suscitées autour de cette affaire lors des débats,  ont pour l’essentiel tourné autour des conditions ou exigences liées à l’exercice de ce métier notamment l’âge du conducteur  fixé à vingt ans au moins. Il a été arrêté que le conducteur doit être de nationalité congolaise, disposer d'un permis de conduire conforme et datant d’au moins deux ans et avoir une bonne connaissance de la ville. Il doit par ailleurs détenir un agrément de la ville et un numéro matricule. Un arrêté du maire déterminera les principes et modalités de son  application.

Le conseil départemental et municipal s’est penché sur plusieurs autres projets : comme la création d’un prix départemental des lettres et des arts, la création d’un prix municipal d’encouragement et d’incitation à la préservation et à la conservation de l’environnement ainsi que celui portant institution d’une journée municipale d’émulation scolaire. Un projet a aussi été adopté portant fermeture du cimetière du centre-ville.

S’adressant aux  agents municipaux,  Hugues Ngouélondélé a déclaré « Je me dois de dire que le plaidoyer auprès de notre tutelle a toujours été d’actualité pour permettre la résolution des problèmes réels qui se posent aux agents municipaux, notamment la question du paiement à terme échu des salaires. En conséquence, point n’est besoin de prendre en otage les services sociaux sensibles comme la morgue pour faire prévaloir vos droits. Ayons du respect et de la considération pour ces derniers et les familles éprouvées. »

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Une vue des conseillers

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