Violences en milieu scolaire : un enseignant blessé au lycée de la Révolution

Le 31 mai, dernier jour des évaluations du dernier trimestre de l’année scolaire finissante, il y a eu des échauffourées entre les élèves de seconde du lycée de la Révolution et ceux du collège Gampo-Olilou. Parmi les victimes, il y a le surveillant général dudit lycée, blessé par un projectile l’ayant percuté en plein visage. Les gendarmes sont intervenus pour ramener l’ordre et éviter que le pire ne survienne.

Les violences en milieu scolaire, rappelons-le, sont observées dans les écoles depuis quelques années déjà. Les rivalités entre les établissements scolaires entraînant mort, destruction des biens immobiliers, blessures, incendie, ne font que prendre de l’ampleur.

Face à la recrudescence des violences en milieu scolaire, les pouvoirs publics avaient résolu d’installer des postes de police dans des écoles. Le cas du complexe Antonio-Agostinho- Neto, à Talangaï, qui abrite deux lycées, un collège et une école primaire où les bagarres avaient causé la mort d’un élève. Depuis qu’un poste de police y a été installé, en décembre 2021, élèves et enseignants travaillent dans la quiétude. Les ministres Jean-Luc Mouthou (Enseignement général) et Raymond Zéphirin Mboulou (Intérieur), qui inauguraient ce poste de sécurité publique, soulignaient que l’initiative devrait être élargie à d’autres établissements, de sorte que les élèves apprennent dans les meilleures conditions et que les violences en milieu scolaire soient anticipées.

A ce jour, l’élargissement de cette initiative jugée louable par les élèves, parents d’élèves et personnel enseignant tarde à se réaliser. Cela ne se fera pas en claquant les doigts, encore faudrait-il que les moyens conséquents soient réunis pour installer les postes de police dans d’autres établissements. Dans la lutte contre ce fléau, les parents d’élèves et d’autres partenaires, notamment les associations de la société civile, ont aussi un rôle à jouer en intelligence avec les pouvoirs publics.