Voirie urbaine : un gros trou sur l’avenue Jean-Félix-Tchicaya

Mercredi 17 Février 2016 - 15:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le trou béant, qui s’est formé il y a quelques semaines à côté du marché du stade V.Club, communément appelé marché de l’OCH, sur l’avenue Jean-Félix-Tchicaya après son inauguration, suscite d’une part commentaires et grincements de dents des vendeurs, acheteurs et tous ceux qui le fréquentent au quotidien et, d’autre part, de tous les usagers  passant par cet endroit.

À la suite du lancement des travaux de construction du grand marché dans le premier arrondissement Émery-Patrice-Lumumba à Pointe-Noire, il a été convenu que deux marchés provisoires devraient être construits afin que vendeurs et commerçants soient installés pendant une période donnée. Le premier, dans l’ancien site de la foire commerciale à Mvou-Mvou, et le deuxième, au niveau du stade de V.Club à Lumumba au quartier OCH sur l’avenue Jean-Félix-Tchicaya.

Depuis près de trois semaines, voire un mois, des grincements de dents et lamentations des vendeurs, acheteurs et tous ceux qui fréquentent ce deuxième marché, c’est-à-dire celui de l’OCH sont de plus en plus fréquents, à cause du gros trou qui s’est formé au coin du marché sur l’avenue Jean-Félix Tchicaya. Ce trou, qualifié par certains d’une « alerte pour la construction d’un pont », cause de sérieux préjudices aux vendeurs et commerçants dudit marché qui voient leurs clients les fuir pour d’autres marchés. Le trou ne limite pas seulement le nombre d’acheteurs, mais il a un sérieux impact sur le bitume de l’avenue, car l’endroit s’est transformé au su et au vu de tous en un vrai marigot où chaque 19 heures commence le concert des grenouilles et autres batraciens. Encore qu’à cet endroit, tout véhicule rempli de marchandises ne pourrait prendre le risque d’y passer sinon il va se retrouver avec les quatre roues en l’air.

Blanche Goma, une vendeuse du marché, interrogée sur la question se dit indignée de l’indifférence des autorités de la place, car l’état de cette avenue à cet endroit les cause un gros préjudice : « Là où un gros trou s’est formé, c’est normalement l’endroit où il devrait être construit un grand pont car par là passe un petit ruisseau qui reçoit les eaux provenant du haut du quartier la Base. C’est parce qu’à la place on a voulu barrer l’eau en faisant passer un bitume d’une épaisseur très légère. Ce gros trou nous handicape, il empêche aux acheteurs et à ceux qui fréquentent le marché de s’y rendre aisément et c’est un manque à gagner pour nous. Lorsque nous étions au grand marché, nous n’avions jamais connu une telle situation. Que les autorités de la ville agissent vite car ce trou a déjà trop duré et il devient inquiétant pour nous et pour les véhicules ».

Ynadel, un jeune chauffeur abordé sur la question interpelle les autorités de la place : « Ce trou ne handicape non pas seulement les vendeurs et acheteurs qui fréquentent ce marché, mais surtout nous autres chauffeurs, cela peut causer des pannes et des accidents de circulation. Normalement à cet endroit, il devrait avoir un pont surélevé au lieu de mettre le goudron comme ils l’ont fait et le résultat c’est celui-là. On ne devrait pas barrer l’eau de la sorte, c’est cette eau qui a rongé le bitume et a occasionné ce gros trou. Surtout que ce trou est en train de prendre une ampleur très inquiétante sous le regard indifférent de ceux qui ont la charge d’intervenir. Pourtant cette avenue est la deuxième en ligne directe qui mène à l’aéroport A.Neto ».

Notons qu’à cet endroit de l’avenue se crée le plus souvent un embouteillage aux heures de pointe poussant ainsi les policiers régulateurs postés au rond-point Château-d’eau de faire des va-et-vient. Et quant aux jeunes du quartier, ils utilisent des planches pour faire passer parfois des personnes et des véhicules. Par ailleurs, le malheur ne venant jamais seul, les habitants des parcelles environnantes fustigent aussi le comportement des services de ramassage des ordures qui laissent parfois se remplir des bacs à ordure sans que leur contenu ne soit vidé quotidiennement, et cela pollue la zone des odeurs nauséabondes.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Le trou au coin du marché sur l'avenue Jean-Félix-Tchicaya Photo Adiac

Notification: 

Non