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Jeudi 23 Décembre 2021 - 17:45

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RDC : environ cinq morts dans le crash d'un avion-cargo dans l'est du pays

Au moins cinq personnes ont été tuées dans le crash, le 23 décembre, d'un avion-cargo dans la région de Shabunda, située dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué le ministère des Transports, cité par des médias locaux.

Selon une source proche du ministère, l'appareil en provenance de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (nord-est), s'est écrasé près du village de Kalehe, tuant au moins trois membres d'équipage et deux convoyeurs. Le mauvais temps serait à l'origine de cette tragédie, a-t-on ajouté de même source.

"C'est un pilote très expérimenté qui était aux commandes. Il a tout fait pour atterrir mais, avec le mauvais temps, il n'a pas pu", a précisé un membre de la cellule de communication du ministère des Transports.

Cameroun : le FMI signale un début de redressement de la croissance

La croissance de l'économie camerounaise commence à se redresser après le ralentissement de 2020, sous l'effet d'un regain de la demande intérieure et de la reprise mondiale, selon une note de conjoncture du Fonds monétaire international (FMI), rendue publique le 22 décembre dans la soirée.

Au terme des entretiens à distance avec les autorités du pays, du 2 au 22 décembre, l'institution financière table ainsi sur un rebond de 3,5% pour l'ensemble de l'année, contre 0,5% en 2020 du fait de la pandémie de covid-19 et des menaces sécuritaires, alors que l'inflation devrait rester modérée. Dans cette perspective optimiste, la croissance atteindrait 4,5% en 2022 et dépasserait 4,8% à partir de 2023.

Le FMI indique néanmoins que "les perspectives économiques à moyen terme sont favorables mais entourées d'une incertitude considérable". D'où, selon lui, la nécessité d'un ensemble de mesures et de politiques visant à renforcer la discipline budgétaire, de remédier d'urgence aux risques budgétaires posés par des entreprises publiques et d'accélérer la mise en œuvre de réformes structurelles.

Pour l'institution financière internationale, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour veiller à ce que toutes les recettes et les dépenses publiques soient inscrites au budget. Parallèlement, elle invite les autorités à continuer d'œuvrer pour réduire les risques budgétaires à travers une meilleure gestion des entreprises publiques et des passifs conditionnels, mais aussi l'accélération des efforts de restructuration de la Société nationale de raffinage, victime d'un grave incendie ayant, le 31 mai 2019, détruit l'essentiel de son outil de production.

Invitant également à apurer les dettes croisées entre les entreprises publiques et l'Etat, le FMI prône, par ailleurs, l'intensification des réformes structurelles afin d'améliorer la gouvernance et la transparence, et des progrès constants sur le plan des réformes structurelles afin de favoriser la participation d'une plus grande part de la population à l'activité économique.

Etats-Unis : Joe Biden se déclare prêt à être candidat en 2024

Le président américain sera candidat à la présidentielle de 2024 s'il est en bonne santé à ce moment-là, a-t-il déclaré dans un entretien diffusé mercredi.

"Oui", a répondu Joe Biden à l'animateur David Muir de l'émission télévisée World News Tonight, lorsqu'il l'a interrogé sur la chaîne de télévision ABC quant à son intention de concourir à sa réélection.

"Ecoutez, j'ai un grand respect pour le destin. Le destin est intervenu dans ma vie de nombreuses fois. Si je suis dans l'état de santé dans lequel je me trouve actuellement, si je suis en bonne santé, alors je me représenterai", a affirmé Joe Biden. L'animateur lui a demandé si son intention demeurerait la même dans l'éventualité où son adversaire serait de nouveau l'ancien président Donald Trump.

"Vous essayez de me tenter", a répondu le chef d'Etat américain en riant. "Bien sûr. Pourquoi ne me présenterai-je pas contre Donald Trump s'il était candidat ? Cela augmenterait les chances que je me présente", a-t-il répondu.

Démocratisation de Hong Kong: la Chine critique les pays donateurs de leçons 

Un porte-parole du gouvernement central chinois s'en est pris aux Etats-Unis et à quelques pays occidentaux qui donnent des leçons sur la démocratie de Hong Kong.

Il est ridicule pour ces pays, dont leur propre démocratie est dans un état de désordre, de commenter les progrès démocratiques à Hong Kong, a annoncé un porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil des Affaires d'Etat.

Selon des sondages d'opinion, les Etats-Unis sont confrontés à de graves crises de confiance parmi leur population, et de nombreux pays ne considèrent plus la démocratie américaine comme un "modèle" à imiter, a indiqué le porte-parole.

D'après lui, pendant un certain temps dans le passé, plusieurs personnes à Hong Kong ont suivi aveuglement le modèle américain de démocratie, et des forces hostiles à l'intérieur et à l'extérieur de Hong Kong ont profité de la situation et des lacunes du système électoral précédent.

Cela a entraîné des querelles et des troubles politiques sans fin, ainsi que des problèmes persistants concernant l'économie et les moyens de subsistance de la population à Hong Kong, qui ont finalement fait souffrir les habitants locaux, a-t-il déclaré.

Notant que pour ramener le développement démocratique de Hong Kong sur la bonne voie, le gouvernement central a amélioré le système électoral de Hong Kong conformément à la loi, a indiqué le porte-parole, ajoutant que les avantages du nouveau système électoral de Hong Kong avaient été pleinement démontrés lors de l'élection de son septième Conseil législatif (LegCo).

Selon les résultats d'un récent sondage, 70,8% des personnes interrogées ont indiqué qu'elles pensaient que le nouveau LegCo protégerait mieux les intérêts globaux de Hong Kong, et 72,8% ont exprimé leur confiance dans le fait que les nouveaux membres du LegCo s'acquitteront de leurs fonctions conformément à la loi, et feront progresser la bonne gouvernance. "Nous sommes fermement convaincus qu'en vertu du principe "un pays, deux systèmes", Hong Kong connaîtra certainement de nouveaux succès dans son développement démocratique qui serviront de nouveau modèle de démocratie", a-t-il noté. 

 

Covid-19 : le variant Omicron suscite l'inquiétude en France

La propagation du variant Omicron, à quelques jours des fêtes de Noël et de fin d'année, inquiète les autorités françaises, qui n'écartent plus de nouvelles mesures de restrictions en cas de forte contamination liée à ce variant "très contagieux".

La part du variant Omicron représente actuellement 20% des cas, a annoncé, le 22 décembre sur BFMTV, le ministre de la Santé, Olivier Véran. "Ce variant sera bientôt majoritaire, dans deux jours, on sera à 35 voire 40%. Nous faisons face à une vague d'une intensité extrêmement forte", a-t-il prévenu.

Selon les chiffres de Santé publique France, 347 cas d'Omicron ont été identifiés en France à la date du 17 décembre après séquençage de certains tests PCR. Mais pour beaucoup de spécialistes, les cas de contaminations au variant Omicron sont de loin plus importants.

"Il y a trois jours - les données sont publiées trois jours après prélèvement sur les patients - on pouvait estimer que jusqu'à 9 % des contaminations peuvent être dues au variant Omicron en France (...) On suspecte très fortement qu'Omicron se développe de façon très rapide chez les 20-30 ans", a indiqué, sur Franceinfo, Guillaume Rozier, ingénieur fondateur de site CovidTracker.

La progression fulgurante du nouveau variant, "très contagieux" pourrait amener les autorités qui ont jusque-là misé sur le renforcement de la vaccination, à recourir à de nouvelles mesures de restrictions, estiment des observateurs locaux.

"On entre dans une période de forte turbulence avec le variant Omicron. Si on constate qu'il y a une reprise très forte de l'épidémie liée à ce variant, on pourra aller au-delà (des mesures déjà prises. Rien n'est exclu", a affirmé, le 21 décembre, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, sur France 2.

L'inquiétude est d'autant plus grandissante que la progression du variant Omicron intervient à quelques jours du réveillon de Noël et des fêtes de fin d'année, période de retrouvailles propice à la diffusion du virus. A cela s'ajoutent des caractéristiques spécifiques à ce nouveau virus, "plus contagieux" que les précédents, et qui résiste aux anticorps monoclonaux selon plusieurs études.

Plusieurs scientifiques et soignants ont déjà alerté sur l'imminence de la menace du variant Omicron et ont invité les autorités à prendre des mesures fortes. C'est le cas du Conseil scientifique qui, dans son avis publié le 16 décembre dernier, a indiqué qu' "au regard de l'accélération de l'épidémie, et des risques liés aux activités festives de fin d'année, des mesures de restriction significatives doivent pouvoir être prises par les autorités (...) avec la possibilité d'une déclinaison territoriale".

Les scientifiques alertent sur une sixième vague, due au variant Omicron qui "va s'installer rapidement" et mettra en grande tension le système de soins à partir de mi-janvier pour une période de plusieurs semaines.

Un total de 84 272 nouveaux cas ont été enregistrés par Santé publique France au cours des dernières 24 heures, soit 28% de plus par rapport à mercredi dernier. Actuellement, 16 118 personnes sont hospitalisées dont 3 147 en réanimation contre 15 062 et 2 843 il y a une semaine, selon la même source.

 

 

 

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