Zone agricole protégée : le gouvernement accompagne des groupements de Malolo

Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a mis en œuvre le programme manioc dans le cadre du projet ZAP. « Le manioc que nous transformons provient actuellement de la société Saco. C’est le gouvernement, à travers le ministre Paul Valentin Ngobo, qui est allé solliciter de cette société 100 ha pour la vingtaine de groupements qui sont ici. Nous sommes tenus d’aller tout le temps prendre le manioc là-bas pour venir le transformer », a expliqué la  présidente du groupement « Consommons congolais », Marie Thérèse Ngoma.

En effet, les premiers sacs ont commencé à sortir sur le marché. Ceci à la grande satisfaction des producteurs qui apprécient ce financement en nature de la part du ministère en charge de l’Agriculture. « Le but de cette opération est de vouloir donner à manger aux Congolais. Le foufou est en train d’être chargé dans les sacs qui partiront sur le marché à Dolisie, dans un premier temps. Mais, nous n’allons pas rester là, cette activité va continuer. Le prochain tour, ce sera Pointe-Noire ou Brazzaville juste pour que les Congolais aient de quoi manger », a indiqué un autre responsable.

D’autres jeunes trouvés sur la ZAP de Malolo ont remercié le gouvernement qui leur a accordé cette chance pour prendre soins de leurs familles. « J’apprécie tellement le projet des ZAP qui permet aussi de créer des emplois d’une manière ou d’une autre. Par exemple, je ne suis pas là en qualité d’agriculteur mais d’électricien. A travers ce projet, j’ai eu aussi mon compte, il y a eu des peintres qui ont travaillé, du coup, cela crée beaucoup d’emplois », a laissé entendre un électricien qui a travaillé pour le compte du forage d’eau.

Au moment où l’eau se fait rare dans cette zone à cause de la saison sèche, le gouvernement a mis à la disposition des groupements un forage moderne. Le but étant de faciliter le travail. Notons que le prix du manioc ou d’un sac de foufou reste encore élevé dans les grandes villes du Congo. Ainsi, avec le projet manioc, le ministère de l’Agriculture entend renforcer la production de cet aliment de base très prisé par les Congolais. Un engagement traduit en acte dans les différentes ZAP où la culture du manioc reste aussi une priorité.