Santé de la reproduction : le rapport de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile en voie d'adoption

Jeudi 2 Décembre 2021 - 17:08

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Le Dr Paul Oyéré Moké, directeur général de la Population, a ouvert, le 2 décembre à Brazzaville, les travaux de validation du document sur la santé de la reproduction maternelle, néonatale et infantile.

Le document soumis à l’amendement des experts prendra en compte les réalités du Congo et contribuera à l’amélioration du bien-être des nouveau-nés, enfants, adolescents et des femmes, dans le cadre de la santé de la reproduction.

En termes statistiques, l’adoption et la mise en œuvre du document aideront à réduire, en 2022, les ratios de mortalité maternelle de 436 décès pour 100 000naissances vivantes à 237, néonatale de 21 décès pour 1000 naissances vivantes à 17 pour 1000, infantile de 36 décès pour 1000 naissances vivantes à 24 pour 1000 et infanto-juvénile de 52 pour 1000 à 41 pour 1000.

« La plupart des décès maternels pourraient être évités grâce à des soins médicaux de bonne qualité, accessibles en temps voulu et abordables financièrement. Ajoutons la création des conditions minimales d’une assistance par un personnel qualifié pendant la grossesse, l’accouchement et la période post natale à tous les niveaux de prestation de soins de santé, le renforcement des capacités des individus, des familles, des communautés, de la société civile et la création des partenariats stratégiques pour renforcer les investissements dans ce domaine », a indiqué le Dr Nouhou Hamadou, conseiller en Santé à l’OMS Congo.

Dans le cadre de la santé de la reproduction, l’Etat prend plusieurs initiatives depuis l’an 2000 pour sauver et améliorer les conditions des femmes, des nouveau-nés, des adolescents et des enfants. En 2008-2015, une feuille de route pour la réduction de la mortalité de ces couches a été mise en place.

« Le Congo a soutenu la stratégie mondiale en santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. Le pays a aussi élaboré un plan stratégique 2016-2021 pour réduire la mortalité maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent », a notifié le Dr Paul Oyéré Moké. Par ailleurs, le directeur général de la Population a déploré la non mise en œuvre intégrale de ce plan stratégique à cause de la situation financière précaire du pays.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les experts invités à la validation du rapport de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile/Adiac

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