Kinshasa : une tentative de déstabilisation des institutions étouffée dans l'œuf

Quelques heures plus tôt, rapportent des sources, le même groupe avait attaqué la résidence de Vital Kamerhe personnellement visé par cette opération. Les assaillants ont été confrontés à la résistance des éléments commis à la garde du leader de l'Union pour la nation congolaise. Il s'en est suivie une fusillade qui s'est soldée par la perte de deux policiers et d'un assaillant. 

Sur les vidéos partagées sur les réseaux sociaux au moment des faits, les auteurs de la tentative de coup d'Etat ont indiqué « vouloir changer des choses dans la gestion de la République ». La réaction des forces de l'ordre et de sécurité ne s'est pas faite attendre. Le dispositif déployé notamment aux abords du Palais de la nation a permis de neutraliser les assaillants en un temps record. 

Dans la foulée, Christian Malanga, le chef de file de l'opération, a été abattu et son fils arrêté avec des mercenaires étrangers. D'autres ont pris le large en se jetant dans le fleuve, rapportent des sources.

Quelques heures après, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général de brigade Sylvain Ekenge, est monté au créneau pour apaiser les esprits. "Une tentative de coup d'État a été étouffée dans l'œuf, impliquant aussi bien des Congolais que des étrangers", a-t-il indiqué.

Les FARDC, qui ont confirmé avoir le contrôle de toute la situation, ont demandé à la population de vaquer librement et calmement à ses occupations ; les assaillants ayant été mis hors d'état de nuire.