Ecole militaire préparatoire Général Leclerc - EMPGL. Les AET assurent la pérennité de l’action de LeclercJeudi 27 Novembre 2025 - 18:25 Dans le cadre de la commémoration de la Journée du maréchal Leclerc, une cérémonie a été organisée le 27 novembre sur la place d’armes de l’établissement.
De l’évocation de la mémoire du général, maréchal de France, on retiendra ce 24 août 1943, où le général de Gaulle lui demande de mettre sur pied la 2e division blindée par transformation de la force L, récemment devenue 2e DFL, à Casablanca. C’est à partir de là que Philippe Leclerc de Hauteclocque forge son outil de combat dont il dira, un an plus tard, que c’est sa plus belle victoire… Major de sa promotion à l’école de guerre en 1937, Philippe Leclerc se verra empêché de terminer sa formation à cause de la déclaration de guerre. Dans les semaines qui suivent, il est affecté à la quatrième division d’infanterie chargée de renforcer la ligne Maginot, avant de prendre la tête du troisième bureau chargé des opérations. Ecœuré de voir la capitale « à plat ventre », il refuse la défaite, puis rejoint le mouvement de résistance du général de Gaulle. Il prend alors le pseudonyme de Leclerc, nom qui sera utilisé pour baptiser la toute jeune école d’enfants de troupes créée à Brazzaville, auréolée de l’immense prestige d’incarner la capitale de la France libre. Dans son discours, le secrétaire général adjoint de l’association des AET, Serge Eugène Ghoma-Boubanga, a rappelé à l’auditoire que le général Leclerc était un homme complexe, aux convictions souvent en avance sur l’époque mais toujours fidèle à l’intérêt national et réaliste qui, en 1943 écrivait : « La guerre civile… menace entre gaullistes et giraudistes ». « Français libre radical, il se fait pourtant, à la tête de la 2e DB, le chantre de la réconciliation », a-t-il rappelé. Au cours de cette cérémonie une débroussailleuse a été offerte par le président de l’association des Anciens enfants de troupes (AET) du Congo, le colonel-major, Rémy Ayayos Ikounga. Ce don a été réceptionné par le commandant de l’EMPGL, le colonel-major, Camille Serge Oya. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :1- une vue des officiels déposant les gerbes de fleurs au pied de la stèle/Adiac Notification:Non |


Le rituel du dépôt des gerbes de fleurs a été respecté tour à tour par les officiels présents à la cérémonie.







