Art-Culture-Média
Organisée le 3 juillet dans les jardins de la Halle de la Gombe autour de la troisième édition de « Tous les espoirs du Congo. Les soirées Networking », la solennité marquant les deux décennies de sa présence en RDC s’est déroulée entre dégustation et performance artistique sous un fond musical varié alimenté par de jeunes artistes.
Hôtes de la soirée, la Fondation Hirondelle et l’Ambassade de Suisse ont réservé un bel accueil à leurs nombreux convives parmi lesquels se comptaient plusieurs officiels. Introduit notamment par les allocutions respectives de l’ambassadeur suisse Jacques Gremaud et Patrick Busquet, représentant national de la Fondation Hirondelle en RDC, l’événement s’est déroulé dans une atmosphère très artistique. En effet, après l’évocation de son parcours exceptionnel parti de la création de Radio Agatashya jusqu’à la ... Lire la suite
La réalisation de Georges Kabongo a reçu le Prix Martine Filippi de la découverte à l’occasion de la 34e édition du festival, l’une des quatre distinctions de la compétition internationale dont l’épreuve ultime s’est jouée autour de dix finalistes.
Matanga était l’un des documentaires du palmarès annoncé lors de la cérémonie des Nymphes d’Or du 55e Festival de Télévision de Monte-Carlo le18 juin. Produit par Clarimage Films, la réalisation congolaise a reçu un accueil favorable du jury présidé par la réalisatrice, productrice et écrivaine Yéménite Khadija Al Salami. Savoir que le jury final 34e Grand Prix International Urti du documentaire d’auteur était composé de responsables de télévisions publiques représentant l’Algérie, la Belgique, le Cameroun, la Hongrie, le Kosovo, la Roumanie et le Tchad. Il a attribué trois autres prix ... Lire la suite
L’ouvrage d’Abraham Ibela Ndonghasseinguet, est un récit de théâtre qui traite des questions de résolution de conflit, débouchant souvent sur le phénomène de sorcellerie. Préfacé par l'écrivain Emile Gankama, l'ouvrage a été présenté recemment dans la salle de conférences de l’hôtel de ville de Brazzaville.
« Tout sauf ça … » parle d’Antoine, un semi lettré, qui vit par mimétisme, conformément aux récits et à ses lectures sur l'occident, enfreignant ainsi les valeurs et traditions de son village, Otsendé. Ce comportement néfaste et déviant le conduit à une relation amoureuse avec Annie, sa demi-sœur, qui aboutit à une grossesse incestueuse. Il subit alors la colère des esprits et des ancêtres et tombe gravement malade, car tout lui est permis, sauf enfreindre à la tradition...
Présentant l’ouvrage d’Abraham Ibela ... Lire la suite
La première édition du Festival international des instruments de musique traditionnelle (Fiimt) a débuté hier matin à l’Institut français du Congo par un atelier d’initiation à l’endroit de plusieurs griots Brazzavillois et d’une exposition des instruments traditionnels.
Initié par l’association cultures sans frontières en partenariat avec l'IFC, ce festival a pour but de revaloriser les instruments traditionnels congolais. « Je suis percussionniste et j’ai quitté le Congo en 2002 pour le Mali. J'ai pensé mettre ma petite expérience à la disposition de mon pays, en créant une structure qui valorise nos instruments traditionnels », a souligné Bassouamina.
Pendant quatre jours le public découvrira douze griots et leurs instruments traditionnels à travers des ateliers de fabrication et d’initiation, des soirées de concert, une exposition et ... Lire la suite
Maître de la scène, sa guitare en bandoulière, le chanteur a galvanisé le public en interprétant avec énergie des chansons de feu Maître Franco Luambo Makiadi, la nuit du samedi 4 juillet, sur le podium du Festival international des arts de Kinshasa.
Il est 21h34 quand Kojack prend le micro et annonce les couleurs : « Nous sommes à une grande soirée où nous allons honorer Luambo qui était un grand. Il a créé la rumba odemba. Il nous a légué cet héritage ». Et, cette déclaration achevée, le chanteur enchaîne directement avec Toyeba yo. Ce premier titre fini, il poursuit avec deux autres en commençant par Locataire. Les plus nostalgiques n’ont pu s’interdire de commenter. Il s’en est trouvé dans le public qui ont apprécié au point de dire : « on aurait cru que c'est le Grand maître lui-même ! ».
Rien à dire, Kojack a livré le meilleur ... Lire la suite
La salle Savorgnan de Brazza de l’institut français du Congo était archicomble le 3 juillet en soirée lors de la représentation de la pièce Mr Ki de Koffi Kwahulé adaptée par le Congolais Dorient Kaly et mise en scène par Abdon Fortuné Koumbha.
Mr Ki est le premier monologue joué par Sorel Boulingui qui veut s’affirmer dans le domaine théâtral, dix ans après que Georges Kounkou et Abdon Fortuné koumbha lui ont mis le pied à l’étrier. C’est le récit complètement décousu, qui s'articule autour de trois voix distinctes : le nouveau locataire d'un appartement parisien, le testament de l'ancien locataire sous forme de bande magnétique et la concierge de l'immeuble.
Dans une chambre de bonne où il vient d’emménager à Paris, un étudiant africain découvre une bande magnétique, sur laquelle l’ancien occupant, qui se trouve être originaire du village ... Lire la suite
En vue de revaloriser les sites touristiques et de loisirs, la Mutuelle de la direction générale des loisirs « Mual », que préside la directrice générale de cette structure du ministère du tourisme et des loisirs, Jocelyne Patricia Tendelet, organise une excursion aux chutes de la Loufoulakari sur le thème : « Des loisirs sains pour un esprit sain dans un corps sain », le samedi 11 juillet 2015.
Situés à plus de 80 km de Brazzaville dans la partie sud du pays, les chutes de la Loufoulakari sont un gigantesque amas de pierre en forme de dalles, qui donnent l’impression d’être dans le plus bel endroit que la terre ait jamais porté. Ils sont le résultat du confluent de la rivière de la Loufoulakari et du fleuve Congo, loin de la folie de la ville, et qui s’offrent à ses visiteurs, tel un joyau de la nature dans toute sa pureté.
C’est à cet endroit ... Lire la suite
Nommé en décembre 2014, le nouveau directeur du Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) fait de la visibilité de cet espace, son champ de bataille. Pour y parvenir, il s’est assigné quatre priorités qu’il énumère dans cette interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous avez pris vos fonctions à la tête du Cfrad depuis janvier 2015. Quelles sont vos priorités à la tête de cette structure ?
Parfait Mbon : Quatre priorités sont contenues dans notre vision. Il s’agit de : la réhabilitation et l’équipement moderne des locaux du Cfrad, en vue d’améliorer les conditions de travail des artistes ; la relance des activités tournantes du théâtre et de la danse dans les écoles et la cité ; la régularisation de la situation sociale de certains artistes qui n’ont aucun statut juridique et ... Lire la suite
La série d’activités organisées pour cette anniversaire a été clôturée par la présentation, par les comédiens de cette troupe, du nouveau spectacle « Lemba ma terre ».
Le monde de la culture a pris d’assaut, dans la soirée du 3 juillet, le site de Lemba de l’Alliance franco-congolaise de Kinshasa (AFCK), qui a abrité les activités relatives à la clôture des festivités liées à la célébration des quinze ans de la Compagnie théâtrale Afrik’arts Création, de l’artiste comédien Roch Bokabela Bodo.
Pour ces personnalités présentes, c’était une façon pour elles de reconnaître les mérites de cet artiste et de toute sa troupe qui, quinze ans durant, ont donné les meilleurs d’eux-mêmes pour faire la joie de leur fans, de leur nombreux publics. Cette présence massive a également été, pour ces personnalités, une façon d’encourager cette ... Lire la suite
La danseuse fait partie des trois chorégraphes de la pièce de danse Badke qui met en scène dix danseurs palestiniens. En août 2013, la Suisse a accueilli la première de cette pièce de danse qui avait connu un début de création en 2012 en Palestine et s’est poursuivi deux mois à Bruxelles. Soixante représentations ont été faites jusqu’ici et les premières africaines sont les deux que Kinshasa a abritées, les 3 et le 4 juillet, dans le cadre du festival Connexion Kin. Le lendemain, elle a accordé un entretien exclusif aux Dépêches de Brazzaville.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment pourrait-on vous présenter aux Congolais ?
Farah Saleh : Je suis Farah Saleh, danseuse et chorégraphe palestinienne. Je pratique la danse depuis mes six ans et j’en ai trente aujourd'hui.
LDB : Combien de représentations a, à son actif, la pièce Badke depuis qu’elle est ... Lire la suite