Art-Culture-Média
Les lampions de la 2e édition du Festival du Film des femmes africaines Tazama se sont éteints le 12 Janvier à Brazzaville. A l’issue de cette édition quatre femmes cinéastes sont récompensées pour leur talent. Le film Dilemme de la réalisatrice congolaise Liesbeth Mabiala a reçu le prix du meilleur court métrage.
Pendant une semaine le public a pu suivre et réagir à toutes les projections. Une semaine exceptionnelle au cours de laquelle des films ont faits sourire, sursauter, pleurer. « Une semaine où chacun des invités que nous avons reçus a eu des raisons supplémentaires de penser que ce festival a toute sa place dans le paysage culturel de notre pays. Une semaine où il a été question de partage, d’épanouissement, de collaboration et d’espoir », a souligné la directrice du Festival Claudia Haidara Yoka.
Cette édition porte en elle les germes ... Lire la suite
L’Institut français de Kinshasa (IFC) diffusera le célèbre film « 12 years a slave » du réalisateur Steve Mcqueen.
Le 14 Janvier est consacré au cinéma avec la diffusion, l’après-midi, de « 12 years slave ». Le film de 2h 13 min relate une histoire qui se déroule aux États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie. Dans la soirée, c’est le film « Tirez la langue, mademoiselle » réalisé par Axelle Ropert qui sera au programme. D’une durée de 1h42 min, l’opus raconte l’histoire de Boris et Dimitri Pizarnik, ... Lire la suite
Des ateliers et des animations diverses ont été organisés le 12 janvier au lycée Victor Augagneur de Pointe-Noire où a été célébré la 3e Journée nationale du conte, une initiative de la compagnie de conte Africa Graffitis.
La commémoration de cette journée vise à perpétuer la tradition orale et les leçons de vie contenues dans le conte. Il s'agit aussi d’actualiser les valeurs ancestrales du pays et de faire renaître le conte naguère prisé par les Africains. Cette 3è édition a mobilisé les jeunes et les vieux. Une manière pour les organisateurs de mettre en exergue le Mbongui, lieu jadis sacré où les traditions orales contenues dans les contes, les épopées et légendes d’autrefois étaient mis à la disposition de la jeunesse, surtout le soir autour du feux.
Selon Mapakou, représentant le directeur départemental de l’Enseignement primaire, ... Lire la suite
Meiji U’ tumsi comédienne, directrice de casting, réalisatrice et scénariste française d’origine congolaise est arrivée à Brazzaville où elle prend part à la 2e édition du festival du Film des Femmes Tazama. Cet artiste pleine d’expérience au parcours hors pair a fait profiter de son savoir aux jeunes réalisateurs et acteurs congolais ce, par le truchement d'un "master class" sur le jeu d’acteur.
Au cours de son
master class Meiji U’tumsi s’est appesantie sur les thématiques portant sur la position de l’acteur face à la camera, la différence de la direction d’acteur au théâtre et au cinéma, comment se déplacer dans l’espace par rapport à un plan, ce que c’est qu’un plan, une séquence, un scenario.
Le b.a.ba du cinéma a été décortiqué pendant ces trois jours tout en passant en revue le parcours de chaque candidat afin de ... Lire la suite
La cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage de 112 pages a eu lieu le 9 janvier à la bibliothèque nationale de Brazzaville.
Paru aux éditions l’Harmattan-Congo, "Les obsessions perverses de Zoloufoua et compagnie" est un recueil de théâtre reparti en trois actes dont 9 scènes en premier acte et 6 dans le deuxième et troisième acte. Il relate les envoutements ; la méchanceté ; les conflits ; la sorcellerie, des querelles ; le mysticisme qui occasionnent tour à tour la mort subite des gens dans la famille. Présentée par Dominique Niossobantu, enseignant à la Faculté des lettres et des sciences de l'université Marien Ngouabi à Brazzaville, théâtrologue et vice-doyen, ce recueil est en effet l’histoire d’un patriarche nommé Moé Sitou, chef du clan du village Bousa Bousa qui avant sa mort lègua ... Lire la suite
L’évènement, initié par l'artiste Pitcho Womba Konga, se déroulera du 17 janvier au 17 février 2015 à Bruxelles.
La première édition du ferstival culturel pluridisciplinaire se concentrera sur des thèmes faisant jouer le Congo et sa diaspora à travers le prisme de l'art. La date du début n’est pas un fait du hasard, étant donné qu’il marque le 54e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba. Une manière de rendre hommage à cette grande figure africaine. Selon les organisateurs, le festival vise à situer à sa juste place l'apport de la diaspora congolaise et d'Afrique subsaharienne en mettant, par ce biais, sa contribution à travers un art riche et multiple. L’évènement se veut avant tout fédérateur et tient à unifier les voix de ce qui constitue l'héritage de l'Afrique noire en montrant ainsi ce que la culture a de plus valorisant. Pour les ... Lire la suite
Le ministre de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso, a reçu le 9 Janvier les festivaliers qui participent à la deuxième édition du Festival du film des femmes africaines Tazama. Au cours de cet entretien, une coopération cinématographique a été envisagée entre le Congo et le Maroc.
« Nous avons vu avec le ministre une possibilité de coopération au niveau cinématographique dans un cadre de la co- production et de collaboration entre nos deux pays. C’est une chose très importante. Le Maroc a signé beaucoup de conventions avec d’autres pays dans ce sens pour que le travail entre cinéastes et artistes soit fructueux » a signifié Mohamed Ahed Bensouda réalisateur et PDG de la société les Films 7.
Le Maroc est la deuxième force cinématographique du continent africain, il produit vingt-cinq films par an, une cinquantaine de court métrage et une ... Lire la suite
Le monde et nous ici avions été choqués par la violence et la barbarie qui ont coûté la mort en France aux membres de Charlie hebdo. Aussi, loin de chez nous, l’intolérable et l’irréparable ont été affreusement commis sur des hommes et une femme, sans défense, dans l’exercice de leur fonction. Drôle de manière de débuter cette nouvelle année.
Mais ce que vient rappeler cet effroyable acte, est que l’humanisme perd de sa valeur et de son bon sens dans le monde contemporain. A quoi cela sert-t-il d’affirmer dans le respect de l’autre son appartenance à telle ou telle autre religion sans en être porteur d’humanisme et de valeurs humaines ? Le vivre ensemble, la liberté d’expression et l’acceptation de l’autre dans sa diversité philosophique, intellectuelle ou religieuse sans en être l’objet d’une quelconque stigmatisation.
À cet effet, ce que ... Lire la suite
L'artiste plasticien va mettre à la disposition de la Nation congolaise des planches de portraits des rois coloniaux et des chefs d'État qui ont dirigé la RDC.
Secrétaire général de la Coopérative des artistes congolais en arts plastiques dont le siège se trouve à Lubumbashi dans la province du Katanga, l’artiste plasticien Paul Ngoy Nsenga Binthelu va dans un avenir proche présenter à la population congolaise des planches de portraits historiques des rois coloniaux, des chefs d’État, des drapeaux et armoiries qui ont régné de 1885 à ce jour en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agira, entre autres, des portraits des rois Léopold II, Albert 1er, Léopold III et Baudouin 1er de la Belgique, des chefs d’État, Joseph Kasavubu, Joseph-Désiré Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila.
« Cette initiative a pour objectif de permettre à ... Lire la suite
Entrepreneuriat
La chaîne de café Neo ou l’ambitieux rêve de deux jeunes africains
L’idée portée par les nigérians Ngozi et Chijoke Dozie, les fondateurs de Neo, est de prendre de vitesse le géant américain « Starbucks », une compagnie américaine spécialisée dans le commerce du café en grains. À l’image de la prouesse réalisée en Inde par la chaîne locale Café Coffee Day, la jeune chaîne mise sur un approvisionnement exclusivement africain, en se servant de l’arabica produit au Rwanda, pour y parvenir.
L’approche de ces deux jeunes entrepreneurs est d’implanter culturellement le goût initial du café, à la différence de celui exporté et importé, comme le café soluble, très répandu en Afrique. Neo ne dispose pour le moment que de quatre cafés au Nigéria et au Rwanda. Toutefois, elle entend lancer entre 20 et 30 enseignes d’ici à ... Lire la suite
