Art-Culture-Média
Régisseur technique et électricien, Mike Ndzondo est décédé le 29 mars dernier à Pointe-Noire des suites d’une électrocution. Il a été conduit à sa dernière demeure le 5 avril dernier
Rien ne pouvait laisser présager une aussi cruelle fin pour Mike Ndzondo tant il maîtrisait son art et sa profession de régisseur technique. Mais le destin a voulu qu’il quitte la terre des hommes par électrocution alors que l’électricité n’avait plus de secret pour lui. C’est en pleine installation d’une manifestation festive qu’il est mort. Cruel destin.
Sa disponibilité, sa volonté et son savoir-faire à toujours donner le meilleur de lui-même épataient plus d’un Pontenégrin à l’espace culturel Yaro, au Centre culturel français devenu Institut français du Congo à Pointe-Noire, mais aussi dans plusieurs lieux de spectacle de la ville.
La régie, c’était ... Lire la suite
Joseph Tchiamas, enseignant sexagénaire à la retraite et président du Conseil des dignitaires du Royaume de Loango, est décédé le 4 avril à Pointe-Noire des suites d’une courte maladie
Joseph Tchiamas était un passionné de culture et de livres. Une passion qu’il va longtemps communiquer aux enfants en tant qu’enseignant au lycée technique Poaty-Bernard de Pointe-Noire puis comme censeur dans cet établissement scolaire.
Admis à la retraite, il va continuer à transmettre son savoir et son expérience d’enseignant au groupe scolaire du Centre qui va l’employer comme directeur des études.
Sa passion pour la culture, il va l’assouvir au sein de l’Institut des langues locales au Kouilou (Ilalok), une ONG qu’il va animer en compagnie de plusieurs de ses congénères chercheurs et linguistes pour faire la promotion des langues maternelles et des cultures : ... Lire la suite
Ce constat, Roga-Roga Missile Zébira Zatatatou, patron du groupe Extra Musica Zangul, l’a fait lors de sa visite aux Dépêches de Brazzaville. L’artiste-musicien, qui a visité l’imprimerie, la rédaction et la galerie de cette grande maison de presse, n’a pas tari d’éloges sur cette entreprise
De prime à bord, l’artiste a reconnu que Les Dépêches de Brazzaville avaient pris de l’ampleur, jusqu’à devenir le journal numéro un au Congo. « J’ai voulu venir voir comment fonctionnent Les Dépêches de Brazzaville et comment en fabrique les journaux. J’ai constaté qu’il n’y avait pas que des journaux qui sont fabriqués ici, mais il y a aussi la culture. C’est vraiment intéressant. Je ne croyais pas que Les Dépêches de Brazzaville pouvaient être organisées de la sorte. Heureusement que je suis venu, j’ai trouvé cette entreprise de presse bien ... Lire la suite
L’invite a été lancée par l’ambassadrice du Venezuela au Congo, Norma M. Borges Rengifo, à sa sortie d’audience chez le ministre de la Culture et des arts, Jean-Claude Gakosso
L’entretien entre les deux personnalités a porté sur l’échange culturel entre le Congo et le Venezuela. C’est ainsi qu’il a été activé les accords signés entre les chefs d'État des deux pays. Le ministre congolais de la culture et des arts a proposé à la diplomate vénézuélienne qu'un groupe musical de son pays participe au festival panafricain de musique (Fespam). Réponse de l’ambassadrice du Venezuela : l'invitation faite pour qu'un groupe musical congolais prenne part au festival du peuple des Afro-descendants au Venezuela.
Les deux parties se sont entendues également pour qu’il y ait création d’une table-ronde technique. C’est à partir de cette table-ronde ... Lire la suite
Après la projection des quatre premiers films du Projet Tozali il ya un mois, la soirée du 4 avril a été consacré à la présentation au public des quatre autres films qui constituent la collection. Elle s’est déroulée à l’institut français du Congo dans une salle pleine à craquer.
Pour cette deuxième séance il s’agit de Passion et devoir de Clément Montissa qui met au centre de son documentaire la problématique du recyclage des bouteilles dans les décharges publiques. Un homme deux femmes d’Alain Kodia qui peint le sombre tableau d’un homme partagé entre la polygamie et le matérialisme ; Mensonge Legal d’Amog Lemra qui traite de la question de la cherté de la dot dans nos sociétés. Enfin la Gayloise d’Amour Saveur qui met en lumière la perte des racines d’une fille ayant séjournée en France.
L’expérience Tozali a été une réussite qui a ... Lire la suite
Drôle du début à la fin, le dialogue entre la grand-mère et sa petite-fille adolescente, extrait de la comédie signée Pascal Vrebos a égayé le public en surnombre à l’espace culturel de Kintambo la nuit du 4 avril.
Entrechats est parue comme une brillante illustration de la citation française « Le chat parti, les souris dansent ». Adolescente à l’approche de ses 17 ans, Isabelle et sa « Grand’mi », terme affectueux dont elle ne cesse d’user en face de sa grand-mère pour qui elle nourrit une grande estime, sont bien facétieuses. Leur apparition sur la scène marquant tout de suite leur soulagement de voir les parents s’éloigner de la maison pour quelque temps est précurseur d’une joyeuse saga habilement menée à deux. Complices dans leur rage familiale face au « couple-bourreau » qui les garde presqu’en cage : « interdiction de faire de la ... Lire la suite
La sortie du prochain album de Papa Wemba a déjà été reportée à plusieurs reprises pour diverses raisons.
Papa Wemba a récemment séjourné à Kinshasa, avant de s’envoler le week-end pour Paris où il poursuit les travaux d’enregistrement de son prochain opus. Le patron de Viva la Musica s’engage déjà dans la promotion de « Maître » d’école. Des clips de chansons de cet album sont déjà disponibles, notamment « Oyebi », « Rendez-vous » et « Blessure », chanson qu’il a consacrée à King Kester Émeneya. Par ailleurs, Papa Wemba sera l'invité de la chaîne d'information française France 24 ce 7 avril à 12H10 heure de Paris et le 22 avril, il sera sur Canal.
En dehors de la chanson « Blessure », intégrée en dernière minute, le nouvel album de Papa Wemba comporte huit chansons de style world, notamment « Ndjamena », « Ma Rosa », ... Lire la suite
Le choix qu’à fait l’Unesco en désignant Port Harcourt, capitale de l'État de Rivers au sud du Nigeria, capitale mondiale du livre 2014 vient confirmer une évidence, la richesse culturelle de ce géant africain que représente le Nigeria. Pays monstre où règnent la corruption et les dangers, le Nigeria est finalement aussi le lieu où se créent l’avenir et toutes les possibilités culturelles et artistiques. N’en déplaise à certains francophones, ce géant africain est le pays de Fela Kuti, le roi de l’afrobeat, de Wole Soyinka, prix Nobel de littérature. C’est dans ce pays où règne le chaos que l’art contemporain africain connait sa plus grande expansion. Les artistes puisent dans le tumulte du quotidien pour faire naître des œuvres singulières qui s’exportent à travers le monde.
Avec une formidable énergie, une nouvelle génération d’écrivains a ... Lire la suite
C’est à l’occasion de la tenue de la sixième édition de l’élection de Miss Mama Kilo que les organisateurs de cette compétition ont remis des trophées à ceux qui ont marqué de leurs œuvres divers domaines
Sur le majestueux podium où défilaient les candidates de l’élection de Miss Mama Kilo, certaines personnalités physiques et morales ont bénéficié de distinctions. Il s’agit du docteur Fatoumata Binta Diallo, représentante de l’Organisation mondiale de la santé au Congo, de l'honorable Jolie Nkemba, de Linda Ibara Lekassi Nonault, de Martin Ekanda, de la société Plasco (Eau Mayo), de Jean-Marie Kassanga, patron de Télé 50, de Vérone Mankou (VMK), de Sam Pengoh Mbey, de Willy Etoka, de Willy Moucheni-code mondial, et de l'honorable Zacharie Bababaswe.
Certains d’entre eux se sont exprimés. C’est le cas du docteur Fatoumata Binta Diallo : « Je ... Lire la suite
Sixième exportateur mondial de pétrole, le Nigeria est aussi le foyer d’une industrie cinématographique et musicale dont l’essor ne cesse d’étonner plus d’un francophone. La popularité de son cinéma et de sa musique a fait de ce pays un incontournable géant culturel du continent
Un cinéma à faible budget et un succès omniprésent
Il ne se passe pas une semaine au Nigeria sans qu’il ne se tourne au moins trente long métrages destinés à la commercialisation. Lancée en 1990, l’industrie cinématographique nigériane, Nollywood, est devenue après l’agriculture la deuxième source d’emploi de ce pays qui compte un peu plus de 168,8 millions d’habitants. On estime à un million le nombre de personnes dont les revenus dépendent directement de la production de Nollywood, industrie qui génère désormais 590 millions de dollars par an. Au-delà des ... Lire la suite