Société
Découvert mort dimanche matin dans une cellule du commissariat de Ngo, le jeune Abbé Négo Eboué, âgé de 28 ans et gardé à vue la veille, se serait pendu. Une situation qui a plongé la ville dans une psychose avant le retablissement de l'ordre bien des heures après.
Selon les premiers témoignages, les policiers auraient retrouvé le prisonnier la corde au cou, les pieds flottant dans le vide. Visiblement, le jeune Abbé se serait pendu, n’ayant pas supporté de se retrouver entre les quatre murs d’une cellule de prison.
Informés de sa mort, ses amis ont pris d’assaut le poste de police qu’ils ont incendié, ainsi que deux véhicules de la force publique. Des renforts en provenance du chef-lieu du département de la Nkeni, Gamboma, sont arrivés à Ngo. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès.

Préoccupée par l'état de santé de la victime, cette organisation pense qu'à l'issue de cet acte, les coupables seront identifiés et punis conformément à la loi.
L'organisation indépendante de défense et de promotion de la liberté de la presse, l’Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (Olpa), a appelé à une enquête, après la blessure par balle de Samy Malikidogo Kambere, journaliste à la radio Kibali FM, station privée émettant à Durba, cité située dans le territoire de Watsa à 215 km d'Isiro, chef-lieu de la province du Haut Uélé. "Tout en exprimant sa vive préoccupation sur l’état de santé du journaliste, Olpa condamne cet acte et appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête afin d' identifier les auteurs et les sanctionner conformément à la loi", a indiqué cette ONG dans un communiqué du 24 mai 2025. *
Olpa a, en ... Lire la suite
L’ambassadeur du Brésil, Renato Soares Menezes, a indiqué le 23 mai à Brazzaville que les candidatures des étudiants congolais dans son pays ont battu le record en termes de sélection au niveau africain après l’Angola.
Le diplomate brésilien a donné l’information à sa sortie de l'audience accordée par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé. L’entretien entre les deux hommes a porté sur le programme brésilien pour les étudiants étrangers dont le cas du Congo.
D’après lui, cette année, le Brésil a accueilli plus de 200 étudiants congolais contre 120 l’année dernière. L’étudiant est libre de choisir le secteur dans lequel il veut suivre ses études après son admission. Il passera six mois d’apprentissage de la langue portugaise avant de passer un examen pour poursuivre ses cours de ... Lire la suite
Afin de réduire l’impact négatif du chalutage de fond en vue d’une gestion durable des pêcheries en République du Congo, un atelier de sensibilisation des communautés côtières à la lutte contre ce chalutage a eu lieu le 23 mai, à Pointe-Noire, en présence de Patrick Ganga Touadi, représentant le directeur départemental de la Pêche et de l’Aquaculture.
Organisé par l’Association la bouée couronne en partenariat avec la coalition Transform bottom trawling, l’atelier a réuni les parties prenantes à la question, à savoir les acteurs locaux (Pêcheurs artisanaux, communautés côtières), les organisations non gouvernementales, les autorités locales, les experts environnementaux, les gestionnaires des ressources marines, tous venus pour réfléchir et bâtir ensemble les meilleures stratégies et les activités à mener en vue de la sensibilisation contre le ... Lire la suite
Dans un monde où l’information nous assomme quotidiennement de ses tragédies, trois Congolais ont choisi une arme redoutable. Le rire devient leur territoire de résistance. Mont Kamba, Ba mbuntu et Sizo ne se contentent pas de faire sourire. Ils opèrent une véritable thérapie collective.
Leur génie réside dans cette alchimie particulière qui transforme nos blessures sociales en remèdes. Alcoolisme, délinquance, prostitution... Autant de maux qu’ils abordent sans tabou, mais avec cette tendresse malicieuse qui désarme. En kituba, langue du cœur congolais, ils s’adressent à tous, lettrés comme analphabètes, jeunes comme anciens.
Mont Kamba, ce Louis de Funès tropical, nous rappelle nos souvenirs d’enfance avec son pull bleu légendaire. Ba Mbuntu, dans son mutisme obstiné, révèle l’absurdité de nos dialogues de sourds. Sizo, entre fayotage et ... Lire la suite
La 9ᵉ édition du Salon Osiane s’est conclue sur une note inspirante, le 16 mai à Brazzaville, avec la consécration de Genesis, start up venue de la République démocratique du Congo (RDC), qui a remporté le premier Prix Afrique Innov du bassin du Congo. Ce prix prestigieux, accompagné d’un chèque de 15 000 dollars, a été remis dans le cadre du village Visio, espace vitrine des jeunes entreprises à fort potentiel.
Genesis n’est pas arrivée là par hasard. Derrière sa victoire, des mois, voire des années de développement, de tests de terrain, d’interactions et de persévérance. La start up a captivé le jury avec son engagement en faveur de la transition énergétique. En développant des réchauds électriques à induction, cette innovation propose une solution moderne et écologique pour une cuisine plus propre et plus sûre tout en répondant aux besoins de ... Lire la suite
Il y a une étape marquante dans la vie de chaque homme, de chaque femme. Celle où il, elle, met au monde un enfant. C'est l'étape de la responsabilisation par excellence, responsabilité que nombreux fuient ou n'abordent qu'à moitié.
Un enfant, c'est le bonheur. C'est l'occasion de se voir comme dans un miroir, dans une version toute petite de soi. C'est l'occasion aussi, non pas toujours consciente, non pas toujours voulue, de revenir sur ses propres pas, sur sa propre enfance. C'est l'occasion aussi de réparer des drames, des tragédies, non pas par la surenchère mais en trouvant un juste équilibre et en édifiant, en construisant des histoires, des légendes qui n'existaient pas et qui ont l'occasion de naître.
Un enfant, c'est l'occasion de grandir soi-même, de comprendre et d'intégrer le sens de la vie : le partage et la transmission.
Pourtant, certains ... Lire la suite
Dans les familles où naît un enfant drépanocytaire parmi plusieurs autres, la différence est très nette. Entre rejet et humiliations, d'une part, ou surinvestissement ou surprotection, d'autre part, l'équilibre de traitement est souvent difficile à trouver et cela laisse des cicatrices.
Lorsque naît un enfant drépanocytaire SS, à l'annonce du diagnostic, cela fait toujours l'effet d'une surprise, mal vécue, de la part de parents qui dans nombre de cas ignoraient jusque-là leur statut électrophorétique.
La drépanocytose est une maladie difficile qui mobilise de l'énergie, des compétences techniques et des ressources financières importantes. C'est une situation de vie difficile, mais profondément révélatrice de quelle fibre tel ou tel est fait, une situation qui impose aux parents de s'adapter et d'accompagner un enfant certes différent, vulnérable, au rapport ... Lire la suite
Du 14 au 17 mai s'est tenu à Dakar, au Sénégal, un symposium sur le thème " La démocratie au féminin " auquel a participé Franche Orchidée Malanda, militante pour les droits des femmes, après avoir fait valoir sa voix au concours organisé sur les plateformes sociales de la Pre Fatou Sow, sociologue sénégalaise.
Un chemin se trace, lentement mais sûrement, dans la défense des droits des femmes en République du Congo. Des talents se révèlent, des étoiles se lèvent. Militante pour les droits des femmes et responsable des programmes de l'Association Kaani assistance, Franche Orchidée Malanda tient à faire valoir sa voix pour la cause des femmes très souvent incomprise et très peu abordée dans nos communautés.
Elle participe alors à un appel à concourir diffusé sur les plateformes sociales des personnalités publiques dont elle suit les activités. Sa ... Lire la suite
Quand on parle de culture au Congo, on pense souvent à la rumba, aux masques ou à la sape. Mais on oublie que Brazzaville est aussi le berceau d’un théâtre populaire vivant et engagé, qui a façonné la conscience sociale et politique de plusieurs générations.
Né dans les quartiers populaires dès les années 1960, le théâtre populaire congolais se distingue du théâtre classique par sa langue: le lingala ou le kituba, son humour incisif, et sa proximité avec les réalités quotidiennes du peuple. Joué dans les cours communes, les places publiques ou les maisons de la culture, il attirait un public varié, souvent peu habitué aux formes artistiques dites « officielles ».
Les troupes comme "Les Béjarts du Congo", "Nzoto na nzoto" ou "Mbongui théâtre" ont su, à travers leurs pièces, dénoncer les injustices, tourner en dérision les travers de la société, et ... Lire la suite