Art-Culture-Média
À l’approche du 5e anniversaire de la mort de Jean-Baptiste Tati Loutard, la Maison de l’Afrique à Paris a été le premier lieu d'un hommage à l’illustre écrivain congolais à l’initiative de Rudy Malonga
Le samedi 21 juin, avec deux semaines d’avance sur l’anniversaire du départ de Jean-Baptiste Tati Loutard, disparu le 4 juillet 2009 à Paris, une cinquantaine de personnes a pu assister à la conférence débat consacrée à l’un des auteurs qui a porté haut les couleurs de la littérature congolaise.
Autour du thème « Jean-Baptiste Tati Loutard, quatre décennies en littérature », la rencontre culturelle a permis à l’assistance de revisiter l’œuvre et le parcours de l’écrivain, de mesurer son empreinte sur la littérature congolaise, de saluer son action pour la promotion de la culture congolaise, de relire quelques-uns de ses poèmes comme « ... Lire la suite

Décidé à voler de ses propres ailes, quitte à sortir son premier album dans les tout prochains mois, l’ex-sociétaire de Wenge Musica Maison Mère (WMMM) entend déjà s’afficher sur la scène marocaine à la fin de ce mois
Actuellement en pleine réalisation de Double face, Les Dépêches de Brazzaville apprennent de source sûre que Cappuccino a l’ambition de déployer toute sa créativité, question de se présenter sous un tout autre jour qu’autrefois. En effet, ayant en vue de se frayer une place sur la scène internationale, il a dès lors choisi de réaliser son album en deux parties distinctes. Double face, est donc un titre significatif. Il peut se comprendre notamment par sa volonté de naviguer sur deux eaux à la fois. L’opus joint à la section rumba-ndombolo, celle de la world music quitte à se positionner au diapason de la musique mondiale.
Double face ... Lire la suite
Hervé Bourges, grand militant de la francophonie, dénonce l’invasion des anglicismes dans les médias français dans un ouvrage intitulé « Pardonne my french »
Outre les médias dont les textes sont truffés de vocabulaire riche en anglicisme, les hautes sphères de l’État, l’administration et les entreprises contribuent à la fragilisation de la langue française. Hervé Bourges estime que l’applicabilité de la loi Thouban devrait être effective.
Notons que vers 2050, les locuteurs du français seront autour d’un milliard. Ce nombre dénote de l’importance de l’Afrique sur l’avenir de la langue française. Rateb Yacine, écrivain algérien, parle du français comme butin de guerre de l’indépendance de 1954 à 1952.
« Pardonne my french » est paru aux éditions Cartala. Cette posture de l’ancien conseiller du premier président algérien, Ben ... Lire la suite
Décidés à promouvoir tous les artistes dans tous les genres, les animateurs des Vendredis des arts et des lettres, ont fait de nouveau honneur au théâtre. La pièce présentée à la préfecture de Brazzaville s’intitulait « Monsieur le Député » tirée du roman Tribaliques de l’écrivain congolais Henri Lopès
Mise en scène et présentée par le comédien congolais Guy Stane Matingou, la pièce de théâtre tirée du roman Tribaliques d'Henri Lopès, publié en 1972, retrace le comportement démagogique des hommes politiques qui promettent toujours des merveilles aux populations, mais dont le discours ne colle pas toujours avec la réalité : les promesses de campagne non respectées, la gestion de la cité qui piétine... À cela s'ajoute la vie mouvementée que mènent ces députés, notamment le personnage député Ngouakou-Ngouakou qui brille par sa soif de désir ... Lire la suite
Les festivités marquant le trente-troisième anniversaire de la célébration de la Fête internationale de la musique au Congo ont été noyées par une autre fête : la fête sportive mondiale. À Brazzaville, l’événement a été célébré au centre sportif de Makélékélé et à l’Institut français du Congo (IFC)
Si à l’IFC la fête s’est bien déroulée, cela n’a pas été le cas pour le Centre sportif de Makélékélé dans le premier arrondissement où, un méga-concert a été organisé par le Festival panafricain de musique (Fespam) en collaboration avec les Brasseries du Congo. L’erreur s’il y a lieu de le dire a été commise par ces deux partenaires en organisant un tel événement dans un endroit où avait déjà été planté pour la circonstance un gigantesque écran géant, servant aux amoureux du ballon rond en vue de suivre allégrement les ... Lire la suite

Le festival international du cinéma de Kinshasa (FICKIN) se tiendra, du 27 au 30 juin, à la place de l’échangeur à Limete
Les films ont été sélectionnés notamment à partir des critères techniques et de l’universalité de l’histoire. C'est ce qu'ont fait savoir les organisateurs au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 24 juin. Huit films congolais seront présentés lors de ce festival : « Mbote » de Tshoper Kabambi, « Âme noire » et « C’est urgent » de Armel Pululu, « Lopango », de Phil Kennah, « Lien des armes » de Atacha Kibembi, « Ainsi dit la Keluka » de George Kabongo, « Un diable dans ma vie » de Irene Vaweka et « Olongo » de Clarisse Muvuba. Les autres films retenus pour ce festival proviennent de la France, de l’Allemagne, du Gabon, de la Suisse, de la Russie, de la Belgique, de l’Argentine et de ... Lire la suite
Co-fondateur du mythique groupe Les tambours de Brazza, le musicien sera à Brazzaville le mois prochain où il accompagnera la chanteuse congolaise de jazz Helmie Bellinie. Ce percussionniste confirmé nourrit toujours l’envie de se produire dans la ville capitale qui a vu naître et éclore son talent. Il revient sur son activité et les projets des Tambours de Brazza
Les Dépêches de Brazzaville : Depuis 1997 nous n'avons plus vu les Tambours de Brazza sur scène à Brazzaville. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Émile Biayenda : Tout simplement pour des problèmes de production. Jusque-là, nous n'avons pas pu trouver une production assez solide pour nous faire jouer au pays. J'ai toujours pensé que si nous devions nous produire au Congo, il fallait que cela se fasse de manière professionnelle avec toutes les conditions réunies afin de montrer à nos compatriotes ce ... Lire la suite
Le Club athlétique renaissance aiglon (Cara), équipe congolaise de premièredivision, est actuellement le seul club congolais à avoir remporté le Championnat d’Afrique des Clubs, en 1974. Rencontre avec Guélord Diafouka, le capitaine des Rouge-et-Noir sur leur terrain d’entraînement au siège de l’OMS-Afrique
Les Dépêches de Brazzaville : Quels sont actuellement les plus grands défis de Cara ?
Guélord Diafouka : On espère revenir à la première place du Championnat national et remporter la Coupe du Congo pour pouvoir jouer la compétition africaine la saison prochaine.
Que faites-vous pour être à la hauteur de vos ambitions ?
Je pense que les préparatifs se déroulent comme il convient. On s’efforce de s’adapter à tout ce que l’entraîneur demande pour être encore plus en forme. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour être capable de concrétiser nos ... Lire la suite
Cette exposition qui s’est ouverte le 21 juin à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, peu avant le lancement officiel du concert lié à la Journée internationale de la musique, rend hommage aux hommes qui ont marqué et continuent de marquer de leurs empreintes, l’histoire musicale du Congo et de l’Afrique tout entière, sachant que le patrimoine musical national a permis à Brazzaville d’être auréolée « ville créative de musique par l’Unesco » en 2014
« Qui meurt de la photo vit éternellement », disait un photographe à la presse. L’exposant du jour s’est servi de cette pensée dans son speech, remerciant l’IFC pour avoir rendu possible cette exposition, ainsi que tous les artistes membres du « Collectif Génération Elili » qui se sont prêtés devant son objectif à des instants volés et des instants donnés. Ce projet qui a ... Lire la suite

Marocain et adepte du rock, le musicien Amine AUB s’est risqué à réaliser son premier album avec des musiciens de Kinshasa quoique ce genre musical soit loin de compter parmi les goûts de prédilection de la majorité des mélomanes. C’était là son défi que d’aborder le public kinois, puis international avec un rock fusionné avec des rythmes africains. La sauce a commencé à prendre dans le continent vu qu’il a été élu meilleur artiste Rock/fusion au Maroc, à la 2e édition du « Meditel Morrocco Music Awards 2014 », un titre qui lui a été décerné pour l’année 2013 pour Ana bikhir, un des titres de son opus, une expérience qu’il nous relate dans cet entretien.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment pourrait-on vous présenter aux Kinois ?
Amine AUB : J’espère être déjà connu des Kinois parce que cela fait un moment que je suis sur la scène ... Lire la suite