Patrimoine mondial : plaidoyer pour la rumba

Mercredi 8 Juillet 2015 - 19:15

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C'est depuis le 30 décembre 2010 que le Congo avait ratifié la convention de 2003 relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Depuis, aucun élément n’est inscrit sur la liste représentative de l’humanité. Jean Jacques Mboungou, directeur départemental du patrimoine et des archives au Niari, estime que ce dossier peut être relancé à un moment où la rumba congolaise est en perte de vitesse.

La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est l’instrument juridique de l’Unesco.  Parmi les éléments pertinents de ce domaine du Patrimoine dont dispose le Congo on cite la rumba congolaise. D’après Jean Jacques Mboungou, cet élément nécessite une inscription sur la liste de sauvegarde urgente de l’Unesco au regard de tout ce qui se fait.

Pour Jean Jacques Mboungoupense, « Tous les efforts conjugués depuis 2010 pour espérer obtenir une ligne budgétaire afin de faire face à ce projet intéressant n’ont pas donné les résultats escomptés. Il se trouve que la Rumba congolaise est au bas de l’échelle. Il faut donc la sauvegarder. Cela nécessite une démarche rigoureuse. » Il propose une démarche participative et un inventaire avec l'appui les acteurs concernés.

Pour ce faire, une assistance préparatoire de l'Unesco est souhaitée pour permettre l’élaboration du dossier d’inscription. Ce qui permettra à la Rdc et au Congo, berceaux de la Rumba,  de coopérer en vue de présenter un dossier commun. « Je connais parfaitement tout ce qu’il faut pour que cette initiative aboutisse. Si ma hiérarchie veut bien que je m’implique personnellement dans ce processus, je ferais valoir toute mon expérience ».

Avec l’inscription de la Rumba sur la liste représentative de l’Unesco, le Congo emboîtera le pas à plusieurs pays. En effet : le Brésil avait inscrit la Samba, l’Argentine le Tango, etc.

 

Hermione Désirée Ngoma

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