Art-Culture-Média

En marge de la célébration de la Journée mondiale de l’art marquant le lancement du plaidoyer de l’ACE, l’Institut national des arts (INA) et Open society initiative for southern Africa (Osisa) ont organisé, le 13 avril, au Cepas une conférence dans le but de sensibiliser à l’essence de l’engagement à vulgariser auprès des décideurs.
Les invités à la journée de réflexion organisée par les acteurs du projet de « Plaidoyer pour l’intégration des arts et de la culture dans le système éducatif congolais (ACE) » ont été sensibilisés et encouragés à leur prêter main forte. Plus qu’une sollicitation, cela a été un appel vibrant à s’engager dans le processus en usant de son influence dans sa sphère de vie et de travail comme pouvoir public ou acteur privé. Cette mobilisation de Christian Moleka a conclu les entretiens nourris de ... Lire la suite

Passionné et tout dévoué au chant choral où il œuvre en y mettant toute son énergie, le principal chef de chœur du célèbre Chœur la grâce, Ambroise Kua-Nzambi Toko, est connu aussi pour ses initiatives visant la promotion de sa pratique musicale. Il a tout récemment initié l’Expo chorale, événement dont il en parle au Courrier de Kinshasa en livrant sa perception du chant choral dont il a une maîtrise avérée.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Figure emblématique du chant choral en République démocratique du Congo (RDC), vous avez initié un nouveau concept, l’Expo chorale, d’où vous vient-il ?
Ambroise Kua-Nzambi (A.K-Z.) : Le concept m’a été inspiré après ma participation au World choral expo à Lisbonne en 2019. Une exposition centrée sur le chant choral focalisé sur les répertoires de différents types de chœurs. Enfants, jeunes filles, ... Lire la suite

Le film de quatre minutes centré sur le travail du sculpteur écologiste Jean–Alain Masela est nominé pour le Prix du public du festival environnemental qui se tient à Fos-sur-Mer, en France. Il sera projeté au cinéma L’Odyssée, le 22 avril, à la clôture.
La vingt-troisième édition du Festival environnemental Regain est ouverte depuis le 11 avril et sept films vont concourir pour le prix du public parmi lesquels Bikeko de Kadhaffi Mbuyamba, court métrage réalisé à Kinshasa. Ce documentaire met en lumière la démarche écologique du designer et sculpteur Jean-Alain Masela, dont les œuvres d’art sont des sculptures réalisées à partir de bouteilles en plastique. L’artiste s’est engagé, en les recyclant, à réduire la présence néfaste des emballages qui polluent et pullulent dans la capitale congolaise où il vit et travaille. Un engagement qui ... Lire la suite
Brice Massamba est un jeune acteur de cinéma, chanteur, réalisateur et metteur en scène au Congo Brazzaville. Arrivé dans le cinéma grâce au rap, ce dernier est en tournage de son prochain film intitulé "Braquage à Brazzaville", après les trois premiers que sont " Amour impossible", "La vie d’un général" et "Tomber amoureuse d’un rappeur". Dans cet entretien, il aborde les difficultés de trouver un producteur sur la place de Brazzaville et de ses premiers pas dans la musique et le cinéma.
Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : Pouvez-vous nous parler de ce qui vous a animé pour embrasser toute ces carrières ?
Brice Massamba (B.M) : Je dirai qu’au début, j’ai été inspiré, et ma passion pour le cinéma a commencé à s’exprimer depuis le bas âge, pendant la puberté. Avec l’aide de Dieu, j’ai commencé à réaliser ce rêve.
LDBC : Etes-vous ... Lire la suite
L’Association nationale de l’Union africaine de la République du Congo (Anua/RC) a organisé, la semaine dernière, un café panafricain sur le thème : « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologies pour l’égalité des sexes », avec pour sous-thème : « Sur la voix du panafricanisme, Edith Lucie Bongo Ondimba, une femme au cœur d’or ».
Ramsès Bongolo, l’un des membres de l’Anua/RC, a souligné que la grandeur d’un continent était proportionnelle à l’amour que ses habitants lui portent. La médiocrité d’un continent n’est que l’expression du manque d’ambitions, du désespoir, du pessimisme, de la résignation, du découragement, de la stagnation, de la limitation, de la démotivation et du manque d’intérêt du peuple… « Quand un peuple qui a des richesses multiformes, des ressources naturelles et des terres fertiles se permet de ... Lire la suite
Fervent défenseur du panafricanisme, artiste incontournable de l’écosystème musical nigérian, Sonny Okosun a volé sur les ailes du succès à travers « Fire in Soweto », son titre radieux qui l’a propulsé au-devant de la scène internationale.
Produit par Odion Iruoje en 1978, l'album dispose de quatre titres qu’on peut classer selon les genres musicaux suivants : jazz, reggae, folk, world musique et country. Compte tenu de son immense succès, il a connu plusieurs parutions avec des références telles que 2C 064-82. 447 sous le label « Pathé », 0330 sous le label « Emi », 058 sous le label « Oti », etc.
Cette pièce musicale fut écrite dans le but de dénoncer le massacre perpétré par le régime sud-africain, le 16 juin 1976. En effet, les élèves noirs de Soweto avaient mené une série de manifestations dans le but de protester contre ... Lire la suite
Face à la modernité, au Congo comme ailleurs, le peuple autochtone conserve encore profondément sa culture ancestrale. Sa musique fait preuve d’un véritable engagement.
Le peuple autochtone se sert de la musique pour sensibiliser contre certains méfaits, composant des chansons qui exposent des mauvais actes. Sa musique constitue non seulement un moyen de dénonciation des maux qui minent la société, mais également celui de rappeler la sacralité de la vie humaine. L’on y trouve des chansons qui condamnent l’avortement « car la vie est sacrée » et celles qui exhortent les mères à ne jamais abandonner leurs enfants ainsi que leurs familles.
Au Congo, dans le département de la Lékoumou, à Zanaga, on trouve des compositions musicales autochtones allant dans ce sens. De même, dans la zone Nord du pays, notamment chez le peuple autochtone Aka, ... Lire la suite
De l’acoustique à l’électro-acoustique, de la tribu à la ville, d’hier à aujourd'hui, Abia Makita amplifie ses ambitions pour mettre les instruments traditionnels au goût du jour.
La culture congolaise ne saurait se passer de ses racines et de ses musiques traditionnelles ancrées profondément dans son patrimoine immatériel. Si les ethnies et les tribus congolaises se particularisent par leur musique pour véhiculer leurs coutumes et leur culture, on constate malgré tout que cette musique reste noyée trop souvent sous le flot des musiques modernes. Passons. Au cœur d’un village, on peut facilement chanter et danser sur des sonorités par nature acoustiques mais, quittant la brousse, certains instruments de musique traditionnelle peinent à se faire entendre à la ville et sur la scène. C’est ainsi qu’a germé chez Abia Makita l’idée d’amplifier ces ... Lire la suite
Les dissidences et dislocations des orchestres sur l’échiquier musical congolais furent un phénomène qui connut une ampleur dans les deux rives du fleuve Congo, au cours des décennies 1960, 1970 et 1980. Ainsi, de nouveaux orchestres vont naître suite à l’implosion d’un noyau originel.
En 1969, Sam Mangwana, Dalienst et autres quittent le Vox Africa de Bombenga pour former le Festival de Maquisards, d’où naîtra plus tard le groupe Les grands Maquisards de Dalienst, Kiessé, Diana, Lokombé, Dizy Mandjékou, etc.
La décennie 1970 voit se multiplier des dissidences. Après son passage à l’Olympia, Rochereau se débarrasse de Roger Izeïdi par une simple déclaration à la radio et crée l’Afrisa International. Il sied de noter que ces dislocations ont diverses causes. Dans un premier cas, il s’agit souvent de la lutte pour le leadership. C’est ainsi que ... Lire la suite
Initiateur du projet « Art fou » et fondateur de Co-Motive, Abed Colonna est un jeune passionné de l'art. Etudiant en chimie à l’Université Denis-Sassou-N'Guesso, il évolue dans l'univers artistique depuis six ans avec son handicap de bègue qu'il sait mettre à profit pour créer un style innovant de slam.
C'est à l’âge de 8 ans qu'Abed Colonna devient compositeur gospel. Quand il a commencé avec la musique, c'était, affirme-t-il, pour s'épanouir et triompher des réalités du divorce de ses parents qui l'affectait. " Plus proche de Dieu, j'avais du réconfort face à ce que je traversais à l'école où j'avais du mal à parler en public. J’ai commencé à écrire mes premiers chants, déjà entendus à l'église et dans mon quotidien là où tout le monde était surpris de me voir chanter sans bégayer. Cela était très aimé par ceux qui étaient touchés ... Lire la suite