Art-Culture-Média
Dans le cadre du mois de la femme, l’Institut français du Congo (IFC) organise, le 9 mars à Pointe-Noire, une table ronde sur le thème « Etre une artiste, quelle légitimité ? ».
La place réelle des femmes dans l’histoire des arts fut longtemps l’objet de vifs débats, qui souvent contestèrent leur potentiel de créativité. À l’occasion de la table ronde, les femmes aborderont des histoires complexes pour mettre en lumière leur place éminente mais pas suffisamment connue dans la vie culturelle,
Cette activité regroupera des artistes bien connues, notamment Hod Fragonard, Mariusca Moukengué, Berléa Bilem, Sophie Pambou, Laïla, Cassiopée N’Sondé qui confronteront leurs constats et partageront les bonnes pratiques pour promouvoir leur légitimité.
La journée sera également une opportunité pour mettre en avant des femmes artistes, explorer avec ... Lire la suite
Les femmes artistes plasticiennes contemporaines expérimentées d'Afrique et de la diaspora exposeront, du 1er au 18 mars au Maroc, des œuvres d’art contemporain qu’elles ont réalisées durant la résidence artistique qui s’est déroulée ce mois de février.
Plus de quinze artistes feminines venues de plusieurs pays d’Afrique et de la diaspora, pétries de talents, vont montrer durant deux semaines de quoi elles sont capables. Le vernissage qui s’ouvre à la galerie Bab Rouah à Rabat, au Maroc, s’inscrit dans le cadre de "Rabat capitale africaine de la culture". Il réserve un intérêt fort à la création artistique contemporaine féminine et rend hommage à l'artiste africaine. La résidence a permis aux artistes de créer des œuvres inédites inspirées pour cette édition spéciale.
Cette année, l’exposition et les talks ont pour thèmes « L’art ... Lire la suite
Par une production de Magick, l'artiste chanteuse, auteure, compositrice et interprète Nina Wateko récidive avec la sortie de son nouveau single intitulé "Saleno", complainte en appui de la "Voix d’or" de la diva congolaise.
Depuis le 25 février, "Saleno" est disponible sur toutes les plateformes légales de distribution. Nina Wateko renoue avec les mélomanes par un single à l’image de ses premières complaintes en langues congolaises.
C’est depuis Paris que l’artiste refait surface. Elle se projette pour la suite de sa carrière musicale et vient de réaliser et produire "Saleno" où sa voix se mélange aux sonorités d’une poésie lyrique, au rythme de la rumba congolaise, du folklore, de l’afro-jazz et de l’afro-gospel.
Sa nouvelle mélodie chante la nostalgie de la profondeur de sa terre natale et l’espoir d’un retour dans une meilleure posture.
Nina ... Lire la suite
La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a séjourné du 23 au 26 février à Ngabé et Mbé, dans le département du Pool Nord, dans le but de relancer le processus de classement du domaine royal de Mbé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Le domaine royal de Mbé vaut bien une inscription au patrimoine mondial, du fait de sa richesse historique et culturelle. C’est ce qui explique la venue de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, à Ngabé et Mbé, en compagnie du coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu. Cette visite, la première qu’effectue au plan national Lydie Pongault en sa qualité de ministre, s’inscrit conformément aux orientations de l’axe 7 du projet de société du président de la République, Denis Sassou ... Lire la suite
À Mbé, siège du royaume téké, comme à Ngabé, son temple historique, le roi Michel Ganari et la Ngantsibi, reine Ngalifourou, ont été honorés de leurs échanges les 23 et 24 février avec la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, qui ont porté sur l’inscription du domaine royal au Patrimoine mondial.
Accompagnée du représentant du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, la ministre a transmis au roi et à la reine téké le message du président de la République sur ce dossier. Elle a reçu le soutien du royaume assorti d’une demande d’œuvrer au recensement des sites du domaine afin de les protéger contre la spoliation et la destruction. « Je suis très heureux de votre présence et salue l’appui du chef de l’Etat », ont déclaré tour à tour la reine et le roi à la ministre.
La pièce musicale multimédia du Group50 : 50 remet en surface l’histoire des squelettes emportés en Suisse, en 1952, par le médecin en chef de l’hôpital colonial, Boris Adé, abordant la question de leur possible retour avec les Mbuti, peuple de la province du Haut-Uele dont ces restes humains sont originaires.
Jouée deux soirées de suite, les 17 et 18 février, au Mont des arts, la tragédie musicale a été rendue sur scène par sept acteurs. Chacun pendu à son instrument, sauf Christiana Tabaro appuyée sur sa canne. Ruth Kemna a son alto maintenu au creux de son cou, Kojack Kossakamwe et Elia Rediger portaient leurs guitares en bandoulière, Merveil Mukadi tenait bien sa basse, Franck Moka ne lâchait pas sa boîte à rythme et Huguette Tolinga faisait retentir allègrement ses percussions. La musique adoucit d’une certaine façon tout le tragique de la pièce. Le ... Lire la suite
Le 36e congrès mondial de l’Institut international de théâtre (ITI) a lieu du 20 au 25 février à Fujairah, aux Émirats arabes unis (EAU), sous l"égide de l'Unesco.
Les assises sont organisées par le gouvernement de Fujairah, avec le soutien de S.A.R Cheikh Hamad bin Mohammed Al Sharqi, souverain de Fujairah et membre du Conseil suprême des Émirats arabes unis, et de S.A. Cheikh Mohammed bin Hamad Al Sharqi, prince héritier de Fujairah. Au nombre des participants figure le comédien, dramaturge et metteur en scène Yvon Wilfrid Lewa-Let Mandah, président de l’IIT Congo.
Le 36e congrès mondial de l'ITI est le premier rassemblement mondial de cette structure en présentiel depuis 2017. Au cours de ces assises, Yvon Wilfrid Lewa-Mandah, président du Centre national de l’IIT Congo, a présenté le rapport d’activités 2017-2022 marqué notamment par la tenue ... Lire la suite
La première édition du festival Racont'arts de Kabylie, version congolaise, a lieu du 22 au 25 février, au quartier Côte matève, dans le 6e arrondissement de Pointe-Noire, Ngoyo.
Organisé par le conteur Jorus Mabiala, directeur du Centre de ressources du conte et des arts de l’oralité, sur le modèle du grand festival international « Racont’ Arts » d’Algérie, ce festival va regrouper pendant cinq jours des artistes reunis autour des arts scéniques tels que les contes, les danses, les chants, la poésie…Les expositions, la lecture et les performances sont les autres activités prévues à cet effet.
La journée inaugurale a été marquée par l'exposition de peinture de Florence Virginie Mbilampassi, réalisée par Maman Pauline de Côte Matève, le chant de Racont'arts "Nous sommes les enfants d'Afrique" avec et par Betty Yambo Tity, suivi du concert, de la ... Lire la suite
L’arrivée de la danse « Boucher » fut un véritable tournant dans la musique congolaise des années 1965, 1966 et 1967. Elle a pignon sur rue dans les bars dancing de Brazzaville et Léopoldville. Au plan rythmique, l’on assiste à une légère accélération du "Sébène" ou chauffé (comme on dit dans le jargon congolais). Des titres tels que « Ba nguebos bo bouger » de Moujos et « Danse des bouchers » d'Alphonse Ntaloulou des Bantous de la capitale illustrent bien ce changement métronomique. Tous les orchestres des deux rives du fleuve Congo l’adoptent.
La formidable explosion de la danse « Boucher » s’explique par l’engouement auprès des jeunes, notamment les "Ngembos" , terme qui désigne tous ceux qui écoutent un concert à l’extérieur du bar et qui vont s’en approprier par la suite.
« Deux à trois pas en avant, envoi de la jambe ... Lire la suite
Roman de 182 pages publié aux éditions Étee en fin janvier, « O kati ya bassi mibalé ... Likambo ya mboka » met en lumière des messages et des vérités relatives à la société d’aujourd’hui pour plus de droiture et de sagesse.
Un soir, deux jeunes charmantes dames, Ki véh et Bi, étaient sorties pour se détendre. A leur retour, l’une demanda à l’autre d’aller déposer la lettre chez la vieille dame du coin qu’on nommait Mokili. Elle connaissait tout le monde. Dans la fameuse lettre, il est question d’héritage… Seulement, quelques jours après, le corps de la vieille dame du coin sera retrouvé abandonné et sans vie. Alors, un troisième personnage deviendra la clé de cette affaire rocambolesque, l’inspecteur de police M. Nouna.
Rédigé en lingala « O kati ya bassi mibalé ... Likambo ya mboka » se donne à lire en français par « Entre deux ... Lire la suite
