Art-Culture-Média
Après l’allégement des mesures de confinement édictées par le gouvernement congolais, la reprise du secteur cinématographique se fait toujours retardée. Ouvertures de salles de spectacles, séances de tournage et autres événements en lien avec le 7e art ne peuvent pas encore avoir lieu à ce jour.
Pour que les salles de projection cinématographiques coexistent avec les offres digitales devenues quasiment incontournables, il faut d’une part que la programmation demeure riche et diversifiée, et d’autre part faire en sorte que les producteurs et partenaires financent les créations. En raison de la pandémie de Covid-19 sévissant au Congo depuis le 14 mars, l’industrie de production cinématographique congolaise a été contrainte à un arrêt brusque. Près de cinq mois après, le secteur n’est pas prêt à se relever de cette grande chute qui a impacté ... Lire la suite

Le slameur mis en vedette depuis février 2017 au travers des chroniques slams qu’il anime à la radio Top Congo, joue désormais la carte de l’éveilleur des consciences. Dès lors, tous les sujets politiques y passent vu qu’il a choisi de faire sa part en dénonçant les manœuvres politiciennes à l’encontre des intérêts du souverain primaire. Il l’invite à s’assumer d’avis que « si tout le monde croise les bras en pensant que les politiciens seuls doivent travailler pour le développement du pays, ça ne marchera jamais ».
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Alternance fait sans nul doute référence à la politique de la RDC. Vous semblez être à fond dans cette thématique depuis un bon moment...
MicroMéga le verbivore : Oui, c’est vrai que je suis à fond sur la thématique de la politique. Mais c’est vraiment par devoir, puisque la situation ... Lire la suite

Le ton incisif de son nouveau texte disponible sur YouTube depuis le 13 juillet, produit par Loyola Production Records du Centre Culturel Boboto, en dit long sur l’opinion que se fait « Le verbivore » de la situation politique congolaise actuelle.
C’est tout un état des lieux de la RDC que dresse MicroMéga dans Alternance. Ce nouveau texte révèle l’état d’esprit du slameur qui ne se berce pas d’illusions. Comme à son habitude, « Le verbivore » peint avec ses mots, évoquant cette fois le tableau peu reluisant qui s’offre à ses yeux au quotidien à la suite des pratiques discutables des gouvernants aux commandes de la RDC, « la République des calculs ». Et il décrie le fait que « nos politiciens passent beaucoup de temps à se chamailler ». Alors que, observe-t-il, « ils sont payés, mais apparemment ce sont les autres qui doivent travailler ». ... Lire la suite
Paru aux Editions Edilivre, "Cours de musique congolaise destiné aux lycées, aux écoles spéciales et aux universités" est une oeuvre didactique écrit par Mampouya Mam’sy et préfacée par Guy Menga.
En 153 pages, Mampouya Mam’sy livre à la manière d’un pédagogue un minimum d’informations relatives à la culture musicale, le strict savoir qu’un élève congolais de fin de lycée ou un étudiant congolais doit avoir dans son bagage de culture générale. Subdivisé en deux parties essentielles, l’ouvrage dans sa première partie est un assemblage de connaissances nécessaires à la compréhension de l’art musical : le son, la voix et le chant, les caractéristiques de la musique traditionnelle, les instruments de musique. La seconde partie enseigne sur les aspects techniques inédits de la musique congolaise moderne et leurs subtilités : formes mélodiques, ... Lire la suite
La pandémie de coronavirus a assombri les espoirs et plongé dans le chaos plusieurs secteurs d’activités parmi lesquels celui de l’artisanat. Un désespoir qui s'empire surtout en cette période de vacances, jadis celle de la hausse des déplacements touristiques et d’événements culturels. Rencontre avec Achille Massengo, un artisan brazzavillois.
Artisan dans le domaine de la cordonnerie et la maroquinerie, Achille Massengo exerce son métier depuis douze ans à Brazzaville. Dans son local situé dans le quatrième arrondissement Moungali, ses articles exposés attirent le regard des passants. Son arrivée dans le secteur relève purement de la passion pour la mode, le pagne et le design africain. Autodidacte, il s’est perfectionné sur le tas. De temps en temps, il partage son expérience avec un nombre limité de jeunes désireux d’apprendre le métier.
« Je suis ... Lire la suite
Vient de paraître : « Les larmes d’une mère » et « Le collier de la mort » de Jean Rodrigue Ngakosso
Les deux romans parus aux éditions Hemar, à savoir, Les larmes d’une mère, et Le collier de la mort, comptent respectivement soixante-dix pages pour le premier et cent page pour le second.
Les deux textes de Jean Rodrigue Ngakosso, sont des récits imaginaires mais qui ont des liens avec la réalité. L’auteur s’est inspiré des faits réels de la société, même s’il les a rapportés dans un monde imaginaire, pour écrire Les larmes d’une mère, dans lequel il a voulu rendre hommage à toutes les femmes d’Afrique en général, et en particulier celles du Congo. Ces femmes, dit-il, ont supporté la souffrance pendant neuf mois. De la même manière, il a écrit Le collier de la mort, dans lequel, il a voulu adresser un message particulier à la jeunesse, cette jeunesse qui convoite tout et qui veut tout avoir à bas âge.
En effet, dans Les larmes d’une mère, ... Lire la suite
Maquilleuse professionnelle et entrepreneure dans le cosmétique, Adriena vient de dévoiler sa première marque de pinceaux baptisée « Emau ».
Pour des yeux sublimés, un teint irréprochable, des sourcils symétriques ou encore des pommettes sculptées… Rien n’a été oublié puisque la collection compte une dizaine de pinceaux. Cette panoplie d’outils pour copier les techniques des professionnels, grâce à des pinceaux spécialement dédiés, permet à chacun de se mettre dans la peau du makeup Artist.
Le premier set pour les yeux contient des pinceaux pour les paupières, les sourcils et des ombreurs, le deuxième destiné au teint regroupe des pinceaux pour la poudre, le fond de teint ou encore l’anticerne. Formulé à partir de fibres synthétiques véganes, chaque pinceau se pare d’un manche en bambou et se transporte partout avec soi dans une pochette ou un ... Lire la suite
Avec une voix feutrée, des rythmes scandés, un balancement inéluctablement dansant, Sam Fan Thomas a conquis le microcosme musical. Il enregistre en 1984 l’album « Makassi » dans lequel figure un titre radieux : « African Typic Collection ».
C’est sous la bannière d’Isidore Tamwo, artiste musicien, directeur et fondateur des éditions « Tamwo Records » que cet opus voit le jour. Tamwo et Sam vont se rendre à Paris, au studio Johanna, où ils signeront ce disque. Grâce à son morceau « African Typic Collection », Sam va battre tous les records de ventes et se maintiendra sur la sphère des meilleurs disques pendant un intervalle relativement long. Avec ce succès tapageux, l’artiste remportera un disque d’or la même année. Dans cette chanson, l’artiste partage son idéal d’une Afrique unifiée. Il invite, par conséquent, le monde entier à ... Lire la suite
Originaire de la République démocratique du Congo (RDC) et étudiante en droit et sciences-politiques en Belgique, Sarah Tshal Tshihut a suscité du buzz sur la toile il y a environ deux semaines. Pour cause, sa vidéo d'environ 6 minutes intitulée « J’ai maudit ma mère » pour faire valoir les droits des femmes dans certaines parties de son pays où les violences sexuelles font partie de leur quotidien.
« Je te maudis de m’avoir mis au monde sans père. Vous m’écoutez choqués ! Vous avez l’air étonné ! Mais si seulement vous saviez. Si seulement vous saviez combien c’est dur d’affronter les regards de ces parents, les paroles de ses enfants qui me disent à tout bout de champ et toi ? Il est où ton papa ? J’en avais marre, alors ce soir-là maman était en face de moi et je lui ai dit : mère je te maudis de m’avoir mis au monde sans père… », ... Lire la suite

La photographe congolaise, dont la victoire a été annoncée le 15 juillet, a gagné ce prix grâce à sa série de photos « Double identité » (Femme du Kivu), qui met en exergue la double identité des femmes de Goma.
Le prix Dior de la photographie et des arts visuels est organisé par Christian Dior Parfums, en collaboration avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et la Fondation Luma à Arles. Son objectif est de mettre en lumière les jeunes artistes visuels issus des plus grandes écoles internationales d'art et de photographie. Les quatorze créatifs en lice devaient présenter leurs œuvres lors des rencontres de la photographie d'Arles sur le thème « Face To Face ». Le jury s’est réuni virtuellement, a délibéré à distance et a choisi les onze lauréats et trois mentions du jury pour le Prix 2020. C'est par l'intermédiaire ... Lire la suite