Politique

Le fondateur et directeur de la compagnie générale de communication (CGC), basée à Paris, analyse les enjeux politiques de l'heure en République démocratique du Congo (RDC), notamment les futures élections, sur le plan de la communication. Entretien.
Le courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Vous êtes un spécialiste de la communication d’influence en Europe et en Afrique. Que peut-on comprendre par ce concept et comment intervenez-vous auprès des politiques et gouvernement africains ?
Benjamin Mampuya (B.M.) : la Compagnie générale de communication (CGC) est une agence de communication d’influence qui s’adresse aux acteurs économiques et politiques actifs sur l’axe Europe/Afrique. Nous accompagnons des institutions, organisations et personnalités africaines, dans leurs réflexions stratégiques mais également dans la production de contenu et le déploiement ... Lire la suite
L'appel a été lancé par le secrétariat exécutif du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), réuni le 31 août au siège de l'organisation à Brazzaville, pour analyser et donner sa position quant aux problèmes qui minent actuellement tous les secteurs de la vie nationale.
Au cours de leur réunion placée sous la direction du vice-président du parti, Jean-Jacques Serge Yhomby-OPango, les membres du secrétariat exécutif ont abordé plusieurs points, parmi lesquels l'absence d'une politique efficace d’audits et de contrôles des structures d’Etat; la corruption qui gangrène le tissu économique et social du pays; la crise politico-militaire qui a prévalu dans le département du Pool; la mise en œuvre du nouveau Programme national de développement (PND); les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI); la ... Lire la suite

La famille politique de Joseph Kabila ne cautionne pas certaines accusations d'« injonctions » à la Centrale électorale pour rejeter les dossiers de certains candidats de l’opposition à la présidentielle.
La mise à l’écart par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de certains candidats de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre avait, comme il fallait s’y attendre, entraîné une levée de boucliers dans le camp de leurs partisans, qui ont crié à l’imposture. L’irrecevabilité des candidatures de certains poids lourds de cette famille politique a été très mal digérée par une partie de l'opinion ayant vu la main noire de la majorité présidentielle. Cette dernière a été traitée de tous les noms au point d’être considérée comme étant à la base du rejet de six candidats à la présidence, dont les noms n’ont pas ... Lire la suite

La haute juridiction du pays a entamé, le 31 août, le traitement des requêtes des candidats à la présidence de la République. Le procureur près cette juridiction a requis l'invalidation des candidatures de Jean-Pierre Bemba, d’Antoine Gizenga et d'Adolphe Muzito, confirmant ainsi la décision de la Céni qui les avait déclarés inéligibles.
La bataille juridique a bel et bien commencé pour les candidats recalés à la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) après la présentation de la liste provisoire. Ils sont six à avoir vu leurs dossiers de candidatures ne pas requérir, pour diverses raisons, le quitus de la centrale électorale qui les a jugés irrecevables. A présent, le sort de ces infortunés candidats se joue à la Cour constitutionnelle qui s’est saisie de leurs dossiers assortis des recours qu’elle s’attelle à ... Lire la suite

Au cours d’un récent entretien avec la presse de la province, le ministre de l’Aménagement du territoire et rénovation de la ville, en séjour à Lubumbashi, a commenté l’actualité politique du pays à la lumière des derniers développements avec, en toile de fond, la décision du chef de l’Etat de ne pas briguer un mandat supplémentaire à la magistrature suprême.
« J’ai le sentiment du devoir accompli ». C’est en ces termes que s’est exprimé Félix Kabange Numbi, répondant à une question de la presse locale portant sur une pré évaluation de sa mission dans le Haut Katanga, plus précisément à Lubumbashi où il a pris ses quartiers. Au cours de son entretien le 29 août dernier avec la presse lushoise, ce membre du Comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC) a inscrit son périple katangais dans le cadre du devoir de redevabilité ... Lire la suite
Le Premier ministre et chef du gouvernement a animé, le 31 août à son cabinet de travail, une conférence de presse axée essentiellement sur la lutte contre la corruption, un sujet qui fait l'actualité. Devant la presse, il a salué le travail mené par la Commission nationale instituée à cet effet.
Clément Mouamba a échangé avec la presse pour donner le point de vue du gouvernement sur les antivaleurs, notamment sur les missions de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, l'opinion estimant que les pouvoirs publics restaient passifs face à ces vices de plus en plus décriés dans le pays. A ce sujet, le Premier ministre a fait observer que ceux des Congolais qui penseraient à une faiblesse de cette structure créée par décret présidentiel en 2007 n'auraient pas la bonne information pour mieux apprécier son travail. Cette ... Lire la suite

L'annonce a été faite le 30 août, à Kinshasa, par le vice-président de la Centrale électorale, Norbert Basengezi Katintima.
Norbert Basengezi Katintima a été face à la presse et à quelques membres de l’Assemblée plénière, pour faire l’état des lieux du processus électoral. Cette conférence de presse s’est tenue à la suite d’une série des réunions opérationnelles du Bureau de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sous la direction de son président, Corneille Naanga Yobeluo, en vue de planifier les activités restantes, conformément au calendrier.
La grande annonce aura sans doute été le début de l’affichage des listes provisoires des électeurs pour le 3 septembre. L’affichage de ces listes, à en croire Norbert Basengezi, est destiné à lever bien d’équivoques qui tendent à discréditer le ... Lire la suite

La Haute juridiction du pays ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) sont appelées à agir en toute impartialité, en ce moment crucial du processus électoral, a indiqué Maja kocijancic, la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité.
L’Union européenne (UE) suit de près l’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Aussi a-t-elle exprimé, dans une déclaration rendue publique le 30 août par la porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité, Maja kocijancic, sa satisfaction à la suite du retrait du chef de l’État, Joseph Kabila, de la présidentielle. Un geste qui a permis, selon l'UE, de booster la dynamique électorale actuellement à l’étape des recours introduits à la Cour constitutionnelle par les candidats à la députation nationale et à ... Lire la suite

Après la publication des listes provisoires des candidats président de la République et députés nationaux, la Centrale électorale a renoué avec ses réunions et séances-marathons afin d’être en phase avec le chronogramme électoral.
À moins de quatre mois du 23 décembre, date fixée pour la tenue des élections générales, et après la réunion du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) consécutive à la publication des listes provisoires des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales, les autorités de cette institution d’appui à la démocratie ne connaissent plus de moment de répit. Ils travaillent à un rythme effréné pour assurer les étapes restantes du processus électoral, à en croire un communiqué de presse de la Centrale électorale du 29 août, dont copie est parvenue au Courrier de ... Lire la suite

Dans son rapport publié le 28 août, Human Rights Watch (HRW) indique que les faits dénoncés ont eu lieu au moment de dépôt des candidatures.
S’appuyant sur des entretiens directs et par téléphone avec plus de quarante-cinq victimes et témoins des violations, travailleurs médicaux, activistes ainsi que membres et leaders de partis politiques congolais à Kinshasa, à Goma et à Bruxelles, en Belgique, HRW affirme que les forces de sécurité gouvernementales ont fait usage de balles réelles et de gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements de l’opposition politique largement pacifiques lors du dépôt des candidatures au début du mois d’août. « Les autorités congolaises ont fermement réprimé l’opposition politique dans une tentative manifeste de contrôler le processus électoral », a accusé la directrice adjointe de la division Afrique ... Lire la suite