Politique

Le prix a été attribué, le 5 octobre, au gynécologue congolais et à la militante yazidie Nadia Murad « pour leurs efforts pour mettre fin à l'emploi des violences sexuelles en tant qu'arme de guerre ».
Fortement engagé dans la lutte contre les violences sexuelles en temps de guerre avec, à son actif, un nombre impressionnant des victimes qu’il a guéries de ses mains, le gynécologue congolais, Dr Denis Mukwege (65 ans), vient de voir ses nombreux sacrifices être reconnus à l'échelle internationale.
Le 5 octobre, en effet, ce digne fils de la République démocratique du Congo (RDC) s’est vu décerner le prestigieux prix Nobel de la paix, à côté de Nadia Murad (25 ans), une yazidie d’Irak et ex-esclave du groupe État islamique.
Reconnu comme l'un des spécialistes mondiaux du traitement des fistules - c'est d’ailleurs à ce titre qu'il a reçu un doctorat ... Lire la suite

À soixante-dix-huit jours de la tenue des scrutins, la centrale électorale poursuit sans désemparer sa campagne auprès des électeurs pour l’utilisation de sa technologie à voter. Une véritable course à la montre est lancée, l’objectif étant d’atteindre 80% du corps électoral qui s’élève quarante millions de personnes inscrites sur des listes électorales.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a mis présentement le cap sur le Congo profond. Avant de se déplacer dans les lieux publics afin de sensibiliser la population locale à la machine à voter, le secrétaire exécutif provincial de la Céni/ Kwilu a reçu une visite surprise dans son bureau, le 4 octobre. C’était celle du patriarche N’singa Udjuu, ancien Premier ministre de l’ex-Zaïre qui a voulu voir et expérimenter pour la toute première fois cette machine. Après ... Lire la suite
Après près de deux mois de travail, la Commission ad hoc mixte paritaire (Camp), issue de l’Accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017, a rendu publics, le 5 octobre, les résultats de l’opération ramassage des armes et munitions ainsi que de l’identification et le recensement des anciens rebelles.
Selon le président de la Camp, Séraphin Ondélé, huit mille sept armes et munitions ont été ramassées et détruites pendant que cinq mille six cent soixante-cinq ex-combattants ont été identifiés et recensés.
En ce qui concerne les armes et munitions, la répartition par type donne les résultats ci-après : PMAK: 872 ; fusils de chasse: 2358 ; FM: dix ; LRAC: quinze; pistolets automatiques : treize ; mortiers 60 : sept ; SKS : trente et un; Uzi : trois ; grenades de tout genre : six cent dix ; lance grenades : ... Lire la suite

En réaffirmant leur autonomie, le parti d’Antoine Gizenga et ses alliés se désolidarisent de la famille politique présidentielle, retirant du coup leur « soutien inconditionnel » au candidat choisi par le chef de l’Etat pour la présidence de la République.
La formation politique du patriarche Antoine Gizenga Fundji, le Parti lumumbiste unifié (Palu), est monté au créneau pour dénoncer le traitement que ses alliés d’hier et d’aujourd’hui font subir à son leader. Comme réaction et sanction, ce parti d'obédience socialiste décide de mettre un terme à l’alliance formée avec ceux qu’ils considèrent désormais comme « les bourreaux » de son secrétaire général.
On se rappellera, en effet, que l’ancien Premier ministre, Antoine Gizenga, a été écarté de la liste des candidats à la présidence de la République pour les élections ... Lire la suite

Dans son agenda, la délégation du Conseil de sécurité attendue à Kinshasa va rencontrer les autorités congolaises, toutes les parties prenantes au processus électoral et la société civile.
La délégation composée de quinze membres est attendue ce 5 octobre dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) pour évaluer la façon dont le mandat qui a été donné à la mission onusienne dans le pays (Monusco) est mis en œuvre.
Selon la porte-parole de la Monusco, Florence Marchal, la délégation va rencontrer, en plus des autorités nationales et des responsables de la mission onusienne dans le pays, les parties prenantes au processus électoral. « Le Conseil de sécurité va rencontrer les autorités congolaises, toutes les parties prenantes au processus électoral, la société civile. Ces membres viennent à la fois pour recueillir les informations ... Lire la suite

Le président de la plate-forme politique Ensemble pour le changement, dans l’ex-Katanga, a lancé son appel, le 3 octobre, en réaction à la déclaration du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, qui avait indiqué que « pas de machine à voter, pas d’élections en 2018 ».
Intervenant sur le média en ligne 7SUR7.CD, Garbiel Kyungu wa Kumuanza a signifié que Corneille Nangaa n'était que gérant d’un processus et, à ce titre, il n’avait pas le monopole de la décision. « Ce que je sais est que Nangaa est un gérant d’un processus, il n’a pas à faire de déclaration péremptoire. Il doit savoir que le 23 décembre Kabila n’aura pas à prétendre à quoi que ce soit », a-t-il affirmé.
L’ex-président de l’Assemblée provinciale du Katanga s’est totalement inscrit en faux contre les propos du ... Lire la suite

Une frange des candidats ayant postulé à la présidentielle voudrait se retrancher dans la capitale française pour lever une option irréversible sur une vision partagée et un programme harmonisé, mais également sur le choix d'un des leurs pour concourir à la magistrature suprême.
Après la rencontre de Bruxelles, puis celle de Johannesburg, sans oublier le dernier meeting du boulevard Triomphal, à Kinshasa, l’opposition congolaise, du moins, quelques candidats à la présidentielle (validés et invalidés) pensent se réunir, sauf imprévu, à Paris, le 10 octobre, a-t-on appris des sources généralement bien informées. Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Félix Tshisekedi et autres sont en instance de quitter Kinshasa pour se rendre dans la capitale française où est annoncée une grande réunion de vérité.
Il s’agit pour ces opposants, ... Lire la suite

Dans une déclaration rendue publique le 2 octobre, les prétendants à la magistrature suprême réunis dans un collectif ont aussi stigmatisé la politique sélective appliquée par le gouvernement en faveur de Ramazani Shadari (candidat du Front commun pour le Congo (FCC) avec, à la clé, l'utilisation des biens et personnel publics à des fins électoralistes.
C’est un quasi-rappel à l'ordre que sept candidats à la présidentielle de décembre, regroupés dans un collectif, viennent d’adresser au pouvoir en place à travers un communiqué publié le 2 octobre.
Dans ce document, les signataires, en l’occurrence Marie-Josée Ifoku, Sylvain Maurice Masheke, Théodore Ngoy Ilunga, Yves Mpunga, Gabriel Mokia, Seth Kikuni et Radjabho Tebabo, livrent leur position par rapport à la suite des événements. Tout en jugeant impérative la tenue des scrutins, le 23 décembre ... Lire la suite

Les deux leaders ont débuté, cette semaine, des discussions en vue de dégager, à leur niveau, un accord avant de consulter les autres membres de la famille politique dont une bonne frange soutiendrait la candidature du fils biologique d’Etienne Tshisekedi.
Jusqu’aujourd’hui, aucune indication précise allant dans le sens de fixer l’opinion sur le candidat unique de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre n’est perceptible. Et pourtant le temps presse. A près de trois mois de l’échéance, cette famille politique continue de tergiverser sur le choix de celui qui va défendre ses couleurs lors du challenge présidentiel. Si la cohésion est de mise en son sein car elle se présente actuellement plus unie que jamais, le suspense demeure encore entier quant au choix de son candidat unique, une problématique qui tend à se corser au fur et à mesure que ... Lire la suite
Des sources proches de la première circonscription électorale de la localité, il y aurait eu une atmosphère tendue entre le député titulaire, Hugues Ngouelondélé, et son suppléant, Elault Bello Belard.
En effet, le week-end dernier, les deux personnalités ont failli en venir aux mains en présence des témoins. Tout est parti d’une incompréhension, semble-t-il créée par les colporteurs des informations erronées ayant déformé le contenu du message délivré par Elault Bello Bellard au cours de sa descente parlementaire.
Selon cette source, ce dernier expliquait aux mandants les dispositions constitutionnelles relatives à l’incompatibilité, en précisant qu'un suppléant ne pouvait siéger que quand son titulaire est nommé à un poste incompatible à la fonction de député. Ainsi, a-t-il poursuivi, si le titulaire n’était plus à ce poste, le suppléant ... Lire la suite