Politique
La formation politique n'est pas prête pour le moment à faire partie de la plate-forme que dirige Pascal Tsaty Mabiala, a déclaré son président, Briand Aurélien Miamissa, dans un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, le 26 juillet.
Sans pour autant renier l'opposition dite constitutionnelle, Briand Aurélien Miamissa pense que la démarche amorcée est erronée, soutenant qu'on ne peut pas se dire opposant et accompagner le système en place. L’opposition, a indiqué le président de la Jeunesse unie pour la République (JUR), est un contrepouvoir qui a pour missions de regarder les failles d’un système, d'apporter des critiques pour que le mieux puisse se faire. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui au Congo, a-t-il déclaré.
« Si l’opposition se met à accompagner le pouvoir en place, ce n’est plus une ... Lire la suite

Pour avoir tenu des propos injurieux à leur endroit, des journalistes ont pris, par l'entremise de l’organisation qui les régit, une série de sanctions contre le ministre de la Justice qui fait dorénavant l’objet d’un embargo de six mois sur tous les organes de presse. Une plainte de la corporation auprès du procureur général près la Cour de cassation est même envisagée.
Entre Alexis Thambwe Mwamba et la corporation des journalistes, c’est le désamour total. Les professionnels des médias sont déterminés à faire voir de toutes les couleurs au ministre de la Justice qui n'est plus en phase avec eux depuis qu’il a tenu des propos injurieux à leur égard. Une marche de protestation est, d’ailleurs, envisagée ce 27 juillet avec, pour point de départ, le siège de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC). Elle pourrait, sauf imprévu, déboucher à la ... Lire la suite

Dans une interview accordée le 24 juillet à la presse internationale, le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est dit prêt à s’effacer éventuellement au profit du candidat que sa famille politique, dans son ensemble, aura choisi pour s’engager dans le challenge présidentiel.
Quoiqu’en attente du verdict sur l'affaire de subordination des témoins pour laquelle il avait été condamné en première instance, Jean-Pierre Bemba, acquitté par la Cour pénale internationale sur la principale cause liée aux crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, pense poser sa candidature à la prochaine présidentielle. Il refuse sagement d’aborder le sujet, tenu par un devoir de réserve, mais assure tout de même quant à sa prétention légitime à briguer la magistrature suprême si les Congolais lui faisaient confiance.
Dans une interview accordée ... Lire la suite

Les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques de l'association ont déclassé le président Joseph Kabila Kabange et le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo au profit de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.
Après analyse des critères légaux d’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC), les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont rappelé à la population ces critères qu’imposent la Constitution de la République et la loi électorale. L’objectif, pour ces scientifiques, qui se sont rappelé le devoir d’informer le citoyen de ses droits civils et politiques, est de prévenir des interprétations biaisées à dessein. L’IRDH a, en effet, rappelé que le ... Lire la suite

Eric-Dupont Moretti, avocat de l'ex-gouverneur du Katanga, a affirmé détenir une lettre du procureur de la ville de Milan qui atteste que son client n'a jamais été enregistré à l'état civil italien et, par conséquent, accuse les autorités congolaises d’avoir fait usage de faux en écriture.
Lors de son dernier discours sur l’état de la nation devant le congrès, le président Joseph Kabila avait indiqué que les Congolais avaient la latitude, au cours des prochains scrutins, de porter leur choix sur des compatriotes ayant rempli les conditions légales d’éligibilité. Maints observateurs ont vu dans ces propos une manière de tancer l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle mais qui demeure sous le coup des poursuites judiciaires. Une situation qui lui colle à la peau et risque d’hypothéquer ses chances de postuler à ... Lire la suite
Conduits par le président du Sénat, Pierre Ngolo, assisté du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, sénateurs et députés ainsi que des membres du gouvernement et autres personnalités ont rendu, le 24 juillet à Brazzaville, un dernier adieu à leur collègue décédée le 6 juillet, au Maroc, à l’âge de 60 ans.
L’oraison funèbre lue pour la circonstance par le président de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat, Jean-Pierre Manoukou-Kouba, a laissé entendre qu’Agathe Manckongou-Komango naquit le 25 décembre 1958 à Liranga, département de la Likouala.
Après ses études primaires et secondaires sanctionnées par l’obtention du Certificat d’études primaires et élémentaires et du Brevet d’études moyennes générales, Agathe Manckongou-Komango s’admet au concours d’entrée à l’Ecole ... Lire la suite

Présidentielle et législatives nationales : début ce 25 juillet de l’enregistrement des candidatures
Les prochains jours s’annoncent très mouvementés pour le pays, le processus électoral amorçant, ce mercredi, un virage décisif avec l’ouverture des bureaux de réception et traitement des candidatures pour les deux scrutins.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) s’engage dans une dynamique de non-retour censée déboucher sur la tenue effective des scrutins le 23 décembre. Pendant près d’une semaine, soit du 25 juillet au 8 août, Kinshasa et d’autres villes du pays vont vivre une effervescence particulière avec le dépôt des candidatures d’éventuels aspirants, tant à la présidentielle qu’aux législatives. Des moments que plusieurs candidats capitalisent en se faisant escorter par une marrée humaine jusqu’aux bureaux de la Céni. Une symbolique de taille qui donne la mesure du niveau d’enracinement populaire dont jouit le ... Lire la suite

Le président de Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) a indiqué que l’ex-gouverneur du Katanga est déterminé à venir mettre son expérience et son expertise au service du pays tout entier.
Après la déclaration de l’opposition réunie le 23 juillet, à la paroisse Notre-Dame-de-Fatima à Gombe, le président national du parti Conadé) a fixé l’opinion sur les enjeux politiques de l’heure. Il a notamment assuré le peuple congolais sur le retour effectif et imminent du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 23 décembre, Moïse Katumbi Chapwe.
« Moïse Katumbi incarne l’espoir pour notre pays, la RDC, et il est la clé de voûte pour l’émergence effective de toute la nation. En outre, il n’a aucune condamnation qui le soumettrait à l’emprisonnement. Il est certain qu’il a toute la population derrière lui et même que la ... Lire la suite

Dans une déclaration conjointe publiée le 23 juillet, les différentes forces politiques composant l’opposition congolaise ont dénoncé une « passion criminelle » de l'actuel chef de l'Etat et invité le peuple congolais à agir pour contrer ses intentions de se représenter.
L’opposition dans sa diversité s’est réunie le 23 juillet, à Kinshasa, quelques jours après le discours du président de la République devant le congrès sur l’état de la nation. Martin Fayulu (Ecidé), Jean-Marc Kabund (UDPS), Eve Bazaiba (MLC), Delly Sesanga (Ensemble), Jean-Baudouin Mayo (UNC) et autres se sont retrouvés pour analyser l’adresse du chef de l’Etat et prendre une position commune. De la déclaration conjointe ayant sanctionné leur rencontre transparaît toute la déception d’une famille politique qui espérait mieux. Pour ces opposants, Joseph Kabila est ... Lire la suite

Dans une interview exclusive au journal su-adricain "Times Select", indique le site d'informations sud-africain timeslive.co.za, l'opposant congolais a appelé le président Cyril Ramaphosa, également président de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), à intervenir dans la crise politique dans son pays.
Moïse Katumbi, selon le site, a déclaré qu'il irait en Afrique du Sud dans quelques semaines pour s'entretenir avec le président Ramaphosa afin qu'il vienne au secours du peuple congolais. « Et je le prierais de sauver le peuple congolais des cachots de l'enfer », a fait savoir l'opposant congolais, selon timeslive.co.za. « Kabila ne veut pas que je rentre chez moi pour que je puisse remplir mon formulaire de candidature à la présidentielle. La situation dans mon pays s'aggrave, les dirigeants et partisans de l'opposition sont emprisonnés sur des ... Lire la suite