Politique
Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a signé le 16 novembre à Brazzaville, le livre de condoléances suite aux attentats terroristes perpétrés le 13 novembre à Paris qui ont occasionné près de 130 morts et de nombreux blessés.
Voici l’intégralité du texte de condoléances du chef de l’Etat congolais
« Un manteau noir s’est abattu sur Paris et la France en ce vendredi 13 novembre 2015, suite aux attaques lâches, barbares et odieux perpétrés par les sans humanités. Plusieurs victimes ont été dénombrées causant émotion et consternation à travers le monde et plongeant la France dans une terrible épreuve et une grande affliction.
Au nom de la République du Congo, nous condamnons fermement ces crimes abominables et exprimons notre compassion et notre solidarité au peuple français.
Nous renouvelons nos sincères condoléances au ... Lire la suite

Pour le chef spirituel de cette communauté de l’Islam, Hadhrat Mirza Masroor Ahmad, « cette attaque brutale et inhumaine doit être condamnée dans des termes les plus fermes possibles ».
Dans un message adressé, le 14 novembre, à partir de Londres en Grande Bretagne, condamnant les attentats à Paris, le cinquième Calife, Hadhrat Mirza Masroor Ahmad, a rappelé au nom de la communauté musulmane Ahmadiyya que toutes les formes du terrorisme et d’extrémisme sont complètement contraires aux vrais enseignements de l’Islam. « Le Saint Coran enseigne que tuer ne serait-ce qu’un seul innocent est semblable à tuer toute l’humanité », a dit le cinquième Calife. Ainsi, a-t-il poursuivi, en aucun cas, le meurtre peut être justifié et ceux qui cherchent à justifier leurs actes haineux au nom de l’Islam ne font que le diffamer de la pire façon possible.
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Le vieil opposant serait prêt à participer à de telles assises à condition que la date du dialogue soit fixée et qu’il se déroule sous l’égide de la communauté internationale.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) continue à entretenir l’ambiguïté sur sa participation au dialogue national qui se dessine à l‘horizon. Sur le principe, le parti d’Étienne Tshisekedi apporte son quitus à la tenue de ce forum national censé recadrer le processus électoral et trouver un modus vivendi entre acteurs politiques susceptible de résoudre l’impasse politique actuelle. Et d’ailleurs, les services de communication du vieil opposant confirment l‘arrivée imminente au pays d’Étienne Tshisekedi qui serait prêt à participer au dialogue censé débattre du calendrier électoral, de l’organisation et du financement des élections. Dans les ... Lire la suite

Ce leader politique katangais, membre du G7 et proche de Moïse Katumbi, déclare avoir été empêché, le 15 novembre, par les forces de l'ordre d'accéder à son lieu de culte au sud-ouest de Lubumbashi.
Depuis quelque temps, l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) que dirige Gabriel Kyungu wa Kumwanza a maille à partir avec les forces de l‘ordre. Le président de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga qui a pris ses distances vis-à-vis de la majorité présidentielle pour convoler avec l’opposition via le G7, sa nouvelle plate-forme, est devenu la cible des forces de sécurité opérant dans cette partie du pays. C’est, en tout cas, ce qui apparaît au regard des attaques récurrentes dont son parti politique, l’Unafec, et ses membres font l’objet depuis un certain temps. Dans les milieux officiels, l’on reproche à l’interressé ... Lire la suite
Suite aux attentats terroristes ayant occasionné près de 130 morts et de nombreux blessés, perpétrés à Paris le 13 novembre, plusieurs personnalités politiques congolaises et individualités ont signé le 16 novembre à Brazzaville, le livre de condoléances ouvert à cet effet à l’Ambassade de France au Congo.
Parmi ces personnalités, il y avait le secrétaire général du Parti Congolais du Travail(PCT), Pierre Ngolo qui a déclaré à la presse que : « les cadres, les membres et sympathisants du parti ont été secoués et bouleversés par les actes barbares commis par les terroristes en France, le soir du vendredi 13 novembre. Le terrorisme a sévi et a fait des victimes innocentes. Le PCT se bat et s’est toujours battu pour la paix, la sécurité et la liberté des citoyens. Donc, le parti ne pouvait pas être insensible devant ces actes odieux ».
Le ... Lire la suite
A la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée le 15 novembre à son domicile, à Mfilou dans le septième arrondissement de Brazzaville, l’un des géniteurs du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), Paul Marie Mpouélé, s'est exprimé sur les raisons qui l'obligent à jeter l'éponge.
Paul Marie Mpouélé a tenu à préciser qu'il cesse d'être le coordonnateur du Frocad mais reste à l'opposition.
Au nombre des raisons évoquées pour expliquer sa décision, il y a le non-respect des clauses arrêtées par l’organisation : la défense du non au changement de la constitution par la force de l’argument et non par la violence. « Nous avons nous-mêmes été conscients des traumatismes des guerres de 1997, 98 qui étaient encore présents dans la mémoire de notre peuple », reconnaît-il.
L'autre ... Lire la suite
Le gouvernement français a tranché. En dépit des risques encourus à la suite des attentats du vendredi 13 novembre dernier, la 21ème Conférence de Paris –COP 21 - sur les changements climatiques aura bien lieu, du 30 novembre au 11 décembre, au Parc des Expositions du Bourget près de Paris, en France
A la question légitime : la France est-elle encore en mesure d’assurer le déroulement de la COP 21 sur son sol à la fin du mois, le gouvernement vient de répondre par l’affirmative. « Il n’est pas question de remettre en cause sa tenue, prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris, mais la sécurité sera renforcée à la suite des attentats qui ont fait 129 morts et 352 blessés graves », a annoncé samedi Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères.
Rappelons que ces attaques menées par trois fronts tel que l’a indiqué le Procureur de la ... Lire la suite
Dix organisations de jeunesse des partis de l’opposition dite radicale parmi lesquelles, la JUPADS, la JMCDDI, la JCADD, la JUPRN, la JSDC, la JMUST et autres, ont, dans une déclaration publiée le 14 novembre à Brazzaville, et lue par le président de la JUPADS, Sidoine Giscard Madoulou, appelé à des négociations entre l’opposition et le gouvernement sous l’égide de la communauté internationale.
Réunis en assemblée générale, les jeunes de ces deux plateformes politiques ont dans la même déclaration exigé la libération sans conditions de tous les militants et responsables de l’IDC-FROCAD et de la société civile détenus dans certaines geôles. Ils ont rejeté le processus référendaire du 25 octobre dernier ainsi que les résultats auxquels il est parvenu, tout en condamnant les violences physiques et la privation des libertés dont sont ... Lire la suite

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a officiellement remis, le 12 novembre, à la Céni son rapport sur l’audit externe qu’elle a effectué sur le fichier électoral.
Le fichier électoral de la Céni récemment audité par des experts de l’OIF est incomplet et contient des faiblesses. Ce fichier devrait être stabilisé et fiabilisé. C’est à ce constat que sont parvenus les experts de l‘OIF ainsi que la Ligue nationale pour des élections libres et transparentes (Linelit). Ces deux structures spécialisées en matière électorale restent, en effet, convaincus qu’il y a moyen d’améliorer ledit fichier, fruit d’efforts consentis depuis 2011 par la Céni dans sa quête de parvenir à un fichier électoral consolidé répondant en partie à certaines des recommandations issues du bilan du scrutin de 2011. Malgré les déficiences décelées ... Lire la suite
Hervé Boueno est Congolais. Il témoigne sur les scènes de guerre de la veille, ce vendredi 13 novembre.
« Nous étions en cours de formation dans le quartier, à proximité de la rue de Charonne. Aux environs de 21h30, j’ai assisté à une vraie scène de guerre. Connaissant le quartier comme étant festif, j’ai crû, au départ, entendre des éclats de pétards ».
« Souvent, ici, les jeunes s’adonnent à des réjouissances. Mais quand je suis sorti des cours, j’ai vu des policiers affairés courir l’arme au poing. Dans tous les sens, c’était la débandade. Des personnes allongées par terre. J’ai vite compris que non, ce n’était pas un jeu ».
Une scène surréaliste ! « Tout le monde se posait des questions », a relaté le témoin congolais.