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Éditorial

Archives

01-02-2023 09:18

Le passé tumultueux du Congo a eu des incidences parfois inattendues. Les conflits sociopolitiques mais aussi les catastrophes naturelles ont en particulier occasionné la perte d’archives nationales. Bien des années plus tard, il était nécessaire sinon indispensable de reconstituer son fonds documentaire pour conserver les traces des événements qui ont jalonné son histoire.

Sans être excessif, l’on peut dire que l’histoire du Congo se confond parfois avec celle du Parti congolais du travail (PCT). Créé en 1969, neuf ans après l’indépendance du pays, il est demeuré le parti unique jusqu’à 1990.

A ce titre, le geste fait par le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République en remettant aux responsables du PCT ses archives, est d’une haute portée symbolique.

Sans nul doute, ces documents serviront de repère historique non seulement aux membres de cette formation politique, mais également à la nouvelle génération qui disposera d’un matériau pour mieux restituer les événements passés au cours des retrouvailles publiques.

Dans ces documents, on y découvre de nombreux détails qui échappent à la fugace mémoire humaine. Le secrétaire général du PCT après les avoir reçus, a eu des mots justes pour remercier le donateur et saluer son amour profond pour les archives, l’assurant de la meilleure conservation qui en sera faite.

Proche collaborateur du président du Comité central du PCT, le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, a inscrit son acte dans le cadre du renforcement du fonds documentaire du plus actif et ancien parti de l’arène congolaise. Un geste salutaire pour la mémoire de la nation.

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