Lutte pour les droits des femmes : un jour ne suffit pas

Jeudi 10 Mars 2022 - 19:18

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Chaque année, au huitième jour du mois de mars, les particuliers, les associations et les entreprises profitent pour exprimer respect, honneur, reconnaissance et considération à la gent féminine. C’est louable mais l’idéal serait de préserver ce climat tout au long des douze mois.

 

Dans des entreprises, les employés de sexe féminin se voient offrir des présents. Dommage que ce soient les mêmes choses la plupart du temps : une pièce d’étoffe suivie d’un banquet. C’est bien ! Mais, c’est monotone, pour les uns et peut-être même, fantaisiste, pour les autres. Les récipiendaires de ces présents, qui sont nos sœurs, nos épouses et nos mères, se sentent valorisées, aimées voire choyées. En fait, ce sentiment ne dure, tout au plus, que 24 heures. Puis, soudain, reviennent les réalités quotidiennes. Et ce n’est pas toujours intéressant !

Dans des milieux professionnels, les femmes continuent de subir les harcèlements de tout genre, les discriminations, les railleries inexpliquées et parfois même des humiliations flagrantes. C’est triste de le dire ! C’est triste de le vivre ! Alors ou est passé le beau climat festif, affectif et agréable qui a prévalu le 8 mars dernier ? Cette fête est-elle une farce ou quelque chose d’autre du même genre ? S’il en est ainsi, c’est aberrant ! Les choses ne devraient pas continuer à se passer ainsi.  Mais comment procéder ?

La valeur d’une personne ne saurait se mesurer à une quelconque somme d’argent ni encore à un quelconque bien matériel, aussi précieux soit-il. En fait, l’honneur ou le poids d’une personne se traduit dans la façon de la traiter au quotidien, c’est un mode de vie. Témoigner de la considération à une personne n’est pas une affaire de quelques heures ni encore de quelques jours. C’est plutôt quelque chose de permanent. Cela se vit au quotidien !

Tous les jours, nos chères sœurs, nos chères épouses et nos chères mères devraient se sentir traitées comme des reines, comme des princesses ou encore des autorités, à part entière. Cette façon de voir les choses pourrait aider les hommes à ne plus attendre un seul jour dans l’année pour les valoriser, les honorer et les choyer !

D’aucuns seront peut-être sceptiques à l’idée de penser que tenir en haute estime les femmes tout au long de l’année reviendrait à trop rabaisser les hommes. D’autres estimeraient, peut-être, que cette philosophie les ferait passer pour des abrutis, des losers, ou encore des moins que rien.

Disons que ces craintes n'ont pas leurs raisons d’être d’autant plus que c’est cela la vision même du père fondateur de l’humanité. Dans le récit de la genèse, Il a laissé entendre que la femme est « le vis-à-vis de l’homme ».

 

Christ Louzany

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