Militantisme: Jacorcel Obabaka interpelle sur le devoir politique

Jeudi 24 Juillet 2025 - 14:15

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« La politique n’est pas une vitrine mais un devoir », a souligné le conseiller municipal de Brazzaville, membre du Parti congolais du travail, Jacorcel Obabaka, évoquant ses convictions pour le Congo de demain.

 

En marge du séminaire sur l’intelligence technologique et la coopération Sud-Sud qui se tient à Pékin en Chine, Jacorcel Obabaka, qui œuvre dans l’arène politique congolaise depuis 2009, s’est confié à sa vision de la politique et aux exigences d’un engagement sincère. « J’ai choisi de m’engager pour faire de l’action publique un levier de développement en étant utile là où je suis », a-t-il indiqué se présentant en homme de terrain.

Le conseiller municipal, attaché à la Primature, a ainsi exhorté les acteurs politiques, particulièrement les jeunes de la formation politique dont il est membre, à s’engager non pas par besoin de visibilité mais par devoir pour servir : « Ne cherchez pas à vous faire remarquer. Cherchez à être utiles. La politique n’est pas un tremplin vers le confort, c’est un terrain de sacrifice. Quand on est utile, on devient indispensable. Voilà le seul chemin durable ».

À quelques mois de la présidentielle de mars 2026, Jacorcel Obabaka ne pouvait pas ne pas aborder la question. « Ce n’est pas une fidélité aveugle. Je soutiendrai la candidature du président Denis Sassou N'Guesso, un homme d’État expérimenté. Il a maintenu l’unité nationale en préservant la paix dans un environnement régional instable et jeté les bases d’un développement progressif. Les lenteurs constatées dans certains domaines relèvent moins d’un défaut de vision que d’un problème d’exécution », selon lui.

Au-delà du redémarrage de certains projets d’infrastructure, de l’ouverture progressive d’une diplomatie économique, l’action politique devrait davantage être concrète dans les services sociaux de base : la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité. L’impact, a-t-il déclaré, doit être de plus en plus visible dans la vie quotidienne de la population. « Dans la consolidation de la confiance entre l’administration et la population, il faut redonner de la vigueur aux institutions locales en responsabilisant davantage les collectivités », a-t-il souhaité en appelant à un renouvellement de la classe politique pour un avenir qui se joue dans l’efficacité administrative et la revitalisation des institutions locales.

Ouvert à toutes les sensibilités qui contribuent à bâtir un Congo uni et indivisible, Jacorcel Obabaka fustige le repli partisan et identitaire. « Je parle à tout le monde parce que je travaille pour tout le monde. Mon engagement repose sur la loyauté envers la République, pas envers des factions internes », a-t-il confié.

Sur son avenir politique, Jacorcel Obabaka n’a pas fait de grandes annonces. « Je continue à proposer, à servir. Et si la République juge utile de me confier d’autres responsabilités, je suis prêt. Pour le moment, je reste à ma place, avec fidélité et discipline », a-t-il fait savoir en émettant le vœu de la continuité avec Denis Sassou N’Guesso et de la correction de l’action politique dans les secteurs où les choses n’ont pas tourné à plein régime.

 

 

 

 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Jacorcel Obabaka, conseiller municipal de Brazzaville / DR

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