Disparition : Les AET ont rendu hommage à Ernest Lekana

Mercredi 3 Décembre 2025 - 18:51

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La cérémonie d’ultime hommage au lieutenant-colonel à la retraite Ernest Lekana, président de l’Office national des anciens combattants (ONAC-VG), depuis 2024, ami de promotion de Marien Ngouabi et de Jacques Joachim Yombi Opango (promotion Sergent Krochant, 1953-1957 de l’Ecole indigène d’enfants de troupe en AEF-Cameroun, actuelle école militaire préparatoire général Leclerc, matricule 156), a eu lieu ce 3 décembre, à la stèle de l’AET.

Ernest Lekana était le tout dernier vivant des fédérés de la promotion Sergent Krochant 1953-1957 de l’Ecole indigène d’enfants de troupe en AEF-Cameroun, actuelle Ecole militaire préparatoire général Leclerc, où il s’était lié d’amitié avec Marien Ngouabi et Jacques Joachim Yombi Opango.

Six temps forts ont marqué cette cérémonie militaire : le recueillement des AET par ordre d’ancienneté puis de la promotion Gerard Neddy Ndounga au sein de laquelle avait fait ses classes le colonel et AET Willy Lekana, fils du défunt. Ensuite, le recueillement de la promotion des Grands anciens qui regroupe désormais les 18 premières promotions de l’EMPGL conduite par l’aïeul de l’association, l’AET Felix Mouzabakani, matricule 47, promotion Sergent Malamine (194861952), 2e promotion de l’école, suivit des instances de l’association des AET du Congo et enfin du président de l’Association des anciens enfants de troupe (AET) du Congo, l’AET Rémy Ayayos Ikounga.

Lisant l’oraison funèbre, le secrétaire général adjoint de l’association, l’AET Serge Eugène Ghoma-Boubanga de la promotion Gerard Neddy Ndounga, s’est souvenu des multiples expériences d’Ernest Lekana au cours de sa longue carrière militaire qui en « disent long de sa longue vie et sont autant de leçons sur la patience, la détermination et la résilience nécessaires pour avancer dans la tempête et se frayer son propre chemin, en dépit du regard inquisiteur des autres ».

« Son passage à la gendarmerie nationale congolaise qui a débuté par un stage des sous-officiers à l’Ecole de gendarmerie en juin 1953, fait de lui l’un des pionniers de ce grand corps dans notre pays, » a-t-il observé.

De sa carrière militaire sous le matricule 156 on retient que le lieutenant-colonel Ernest Lekana, après de brillantes études primaires à Owando, est reçu au concours d’entrée à l’EMPGL où il effectue son cycle secondaire entre 1953 et 1957. De retour au pays, il sera affecté notamment dans le groupement d’intervention à Fort-Lamy au Tchad le 31 juillet 1953. Il sera nommé aux différents grades suivants : sous-lieutenant, le 1er août 1975, lieutenant le 1er octobre 1977, capitaine le 1er avril 1981, commandant le 1er janvier 1986, lieutenant-colonel le 1er avril 1991.

Ce sont ces mêmes valeurs de travail et d’excellence, de probité et d’intégrité qui lui ont valu à un âge avancé d’être à nouveau sollicité pour de hautes responsabilités administratives. Il a ainsi été nommé l’année dernière directeur de l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre, fonction qu’il assumait encore au moment où il nous quitte.

A noter qu’un hommage de la nation a précédé cette cérémonie au foyer des anciens combattants de Bacongo, sous le patronage du chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï.

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

1-cérémonie de recueillement/Adiac

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