Disparition : La presse ponténégrine rend un dernier hommage à Guillène Bibaya MalondaJeudi 4 Juin 2015 - 18:00 Décédée le 24 mai à Pointe-Noire suite a un malaise survenu quelques jours après son accouchement par césarienne, Guillène Bibaya Malonda, journaliste à MCRTV/Ponton FM a été conduite le 3 juin 2015 à sa dernière demeure au cimetière familial de Tchitondi. Le Préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, le délégué du Conseil supérieur de liberté de communication, Léon Félix Evongo, les collègues de services et de la corporation, les parents, les amis et connaissances affligés par cette disparition très précoce et fortuite, ont rendu un dernier hommage à Guillène Bibaya Malonda, journaliste- reporter à Mcrtv- Ponton FM. La cérémonie funèbre s'est déroulée au siège dudit organe de presse. C’est avec les complaintes que les discours prononcés à cette cérémonie de recueillement ont été faits, tant par le président directeur général de la chaine, François Ndouna que par le directeur des programmes, Toussaint Louverture Nzaba. Dans son oraison funèbre,Toussaint Louverture a rappelé que Guillène Bibaya Malonda était née le 16 juin 1980. Elle intègre Ponton FM en septembre 2005 à sa première version jusqu’en novembre 2013. De février en avril 2010, elle se déplace à Brazzaville où elle a passé un stage de formation professionnelle à la chaine de télévision privée Top tv, avant de regagner Ponton FM jusqu’à son passage à la deuxième version Radio et Télévision (Mcrtv). Mais, assoiffée de la formation, pendant qu’elle travaillait à ponton FM, elle suivait parallèlement des formations professionnelles dans les différents domaines dont la dernière non achevée en gestion des ressources humaines à l’Ecole africaine de développement (Ead), a-t-il martelé. En sa mémoire et du fait de son devouement et de sa disponibilité au travail, les responsables de son organe de presse par le truchement du manager de Mcrtv, Euloge Patrick Mvoumbi ont décidé de débaptiser la salle de rédaction de Mcrtv en salle « Guillène Bibaya Malonda ». Témoignages : « Il me manque des mots dans la circonstance que nous traversons présentement pour faire un témoignage sur la personne de notre consœur, Guilaine. Je peux au moins vous signifier que c’est une fille assez serviable et engagée dans son boulot. Elle l’a pratiqué tel qu’elle l’entendait, tel que prévoit la déontologie. Socialement parlant elle a été très attachée à tous les professionnels de la communication et savait vivre avec les autres, sa disparition crée un vide. Qu’a cela ne tienne, c’est la loi de la nature, on n'y peut rien, c’est le chemin de tout le monde », a dit Alphonse Doumbi, coordonateur à Radio congo Pointe-Noire. De son côté Solange Kibelolo, responsable de CRP Sifia à Pointe-Noire, très affectée par cette disparition, a rappelé que Guillene a travaillé de bout en bout avec eux dans le projet de journalistes associations et autorités locales pour une meilleure défense des droits des femmes rurales pour lutter contre la pauvreté et reconnait d’elle une femme qui a aimé le travail. " Guillene a été une femme battante. Elle est venue me dire très souriante, "coordo" je veux mettre mes sujets en stock, pour que dès que je vais accoucher je les travaille pendant mes congés de maternité", a dit Simone Kibelolo, invitant les journalistes qui sont restés dans le projet à prendre son exemple. Charlem Léa Legnoki Légendes et crédits photo :les amis de la presse pendant le recueillement "photo John"
les journalistes de Pointe-Noire "photo john" Notification:Non |