Opinion
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En avant toute !Mardi 12 Janvier 2016 - 11:42 Ce cri fait partie du langage des marins qui se trouvent confrontés à un courant contraire et doivent le franchir le plus vite possible afin de se mettre à l’abri dans des eaux plus calmes. Il est lancé par le capitaine à son équipage afin que celui-ci accélère au maximum la marche du navire. Dans le moment très particulier que vit le Congo, où la mise en place des institutions de la Nouvelle République s’effectue dans un climat économique délétère et où, par conséquent, la tentation de l’attentisme, du repli sur soi, de la peur se fait plus forte au sein de la population, c’est bien ce cri qui doit être lancé si nous voulons que notre pays franchisse sans encombre cette passe aussi décisive que délicate de son Histoire. En termes très concrets cela veut dire qu’au lieu d’observer ce qui se passe sur le terrain sans agir, ou en agissant lentement chacun d’entre nous, à la place qu’il occupe dans la société, devrait se mobiliser afin d’aider le Congo à poursuivre sa marche en avant. Alors qu’elles sont tentées de s’assoupir en attendant de savoir qui les gouvernera, les administrations rendraient service à la nation en concentrant leurs efforts sur la gestion du quotidien, les entreprises publiques ou privées joueraient pleinement leur rôle en accélérant leur développement au lieu de s’assoupir, les intellectuels aideraient à préparer le futur en se projetant dans le proche avenir pour mieux l’explorer et l’expliquer au lieu de se répandre en propos alarmistes etc. etc. Si le navire sur lequel nous vivons a surmonté, dans le passé lointain ou récent, les obstacles qui se dressaient sur sa route, dont beaucoup étaient infiniment plus grands que ceux d’aujourd’hui, c’est bien parce que ses capitaines, mais aussi ses marins et ses passagers ont eu le courage d’aller de l’avant alors que tout les incitait à se replier sur eux-mêmes. Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer comment le Congo s’est relevé en une décennie après avoir rencontré sur sa route la pire des tempêtes, à savoir la guerre civile. En avant toute donc et que cette année 2016 permette à la nation congolaise de franchir sans encombre les eaux plus ou moins agitées qui se présentent devant elle ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |