Enseignement : le gouvernement renoue le dialogue avec les syndicalistes

La plate-forme des syndicats de l’éducation nationale était sur le point de déclencher une grève. Ils réclament, entre autres, le rétablissement des salaires des enseignants réintégrés, la vulgarisation du statut particulier, le rappel des soldes d’activités, la paie des bourses des finalistes affectés. L’intégration des enseignants à la Fonction publique telle qu’annoncé  par le président de la République dans son message sur l’état de la nation fait partie de leurs doléances. « Deux mille jeunes sortis des écoles de formation seront recrutés cette année comme le chef de l’Etat l’avait dit. Mais le quota ne peut combler le déficit sur le terrain qui est d’environ vingt deux mille enseignants », a déclaré l'un des membres de cette plate-forme, Guibert Baketiba, au sortir de l’entrevue avec les ministres Anatole Collinet Makosso et Antoine Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Pour leur part, les membres du gouvernement ont pris l’engagement de travailler, comme cela a toujours été le cas, avec les syndicalistes suivant un calendrier défini. Ce qui permettra de suivre point par point le traitement de chacune des préoccupations contenues dans le cahier des charges. « Nous sommes patriotiques et donc obligés d’observer ce que le gouvernement nous a proposé », a fait savoir Guibert Baketiba.

En rappel, le 29 novembre dernier, la plate-forme des syndicats de l’éducation nationale avait lancé un préavis de grève. Un mois plus tard, elle a amorcé les négociations avec l’exécutif qui, quelque temps après, a rompu unilatéralement les pourparlers, selon les syndicalistes qui espèrent que le dialogue repris le 5 mars connaitra un aboutissement heureux pour l’intérêt de l’école congolaise.