58e anniversaire de la proclamation de la République : Clément Mouamba plaide pour un Congo uni et indivisible

« …l’unité et l’indivisibilité de la République sont deux valeurs jumelles fortement associées et complémentaires. S’attaquer à l’une, c’est démolir l’autre et réciproquement. Tout républicain dans l’âme doit savoir que ces principes sont sacrés. Ils doivent être hautement respectés et protégés par chacun de nous et par la loi », a déclaré Clément Mouamba.

Le Premier ministre a relevé par ailleurs que « même si l’idéal républicain n’est pas toujours si bien connu, les Congolaises et les Congolais ont l’avantage de savoir ce qu’il n’est pas. Il n’est pas la violence ; il n’est pas les milices armées, il n’est pas le terrorisme, il n’est pas l’intolérance, il n’est pas l’abaissement de la femme ; il n’est pas le messianisme grégaire ; il n’est pas le déni du partage, il n’est pas l’ancrage obsessionnel et obstiné au terroir local ; il n’est pas l’anti panafricanisme ; il n’est pas l’envers de la paix ».

L’unité dans la République, a-t-il ajouté, autant que son indivisibilité, sont une quête de tous les jours, tant que le repli identitaire et ses formes violentes, à savoir : les milices armées et son corollaire l’incivisme, qu’il soit ethnoculturel ou non, attaquent injustement la République.

« L’indivisibilité et l’unité de la République sont donc à la fois un acquis et un projet collectif pour la liberté, la démocratie, l’égalité des chances, des services publics efficaces et modernisés, pour des institutions démocratisées au niveau national comme au niveau local, pour une société plus participative, plus équitable et plus solidaire », a indiqué le Premier ministre.

Les bonnes politiques publiques, a-t-il renchéri, constituent le rempart pour la sauvegarde de la République et sa cohésion. Ainsi, les dirigeants autant que les citoyens, a-t-il ajouté, doivent apprendre à mettre en œuvre ces prescriptions qui sont des impératifs indispensables pour la survie de notre cohésion dans l’unité, le travail et le progrès.

Par ailleurs, Clément Mouamba a relevé que l’actualité dominante montre bien qu’il faut plus que la Constitution, l’étendard, les armoiries, la devise et l’hymne pour faire vivre la République.

Rappelons qu’en tenant compte de la volonté du peuple congolais, exprimée par référendum d’autodétermination, l’Assemblée territoriale du Moyen-Congo, en séance plénière, le 28 novembre 1958, à Pointe-Noire, prend la délibération historique numéro 112-158, érigeant le territoire du Moyen-Congo en Etat membre de la communauté française et portant création de la République du Congo.

Notons que depuis 2010, date de la restauration de cette commémoration, c’est pour la première fois que les notabilités traditionnelles ont pris part à cet évènement, notamment le roi Makoko, le roi Ma Loango et le roi de Mbaya.

Un autre fait marquant est la décoration par président de la République, Denis Sassou N’Guesso de certaines personnalités ayant servi la République chacune dans son domaine d’activités. Il s'agit, entre autres, de Jocelyne Milandou, Francine Ntoumi, Gabriel Mwènè Okoundji, François Jacques Iloki et Diallo Fatoumata Binta.