Afrique : le taux de croissance économique estimé à 3,9% en 2020

Samedi 1 Février 2020 - 13:51

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Selon un rapport publié par la Banque africaine de développement (BAD) sur les perspectives économiques en Afrique (PEA) 2020, le continent a enregistré un taux de croissance de 3,4% au cours de l’année 2019 et pourrait atteindre 3,9% cette année.

Le taux de l’année écoulée est en effet dû à l’augmentation des exportations et des dépenses d’investissement des pays producteurs de matières premières. « … cette croissance devrait s’accélérer à 3,9 % en 2020 et 4,1 % en 2021. Pour la première fois en une décennie, l’investissement a contribué pour plus de la moitié à la croissance du continent, contre moins d’un tiers pour la consommation privée », indique le rapport.

D’après le rapport, l'Afrique de l'Est a maintenu son avance en tant que région ayant la croissance la plus rapide du continent, avec une croissance moyenne estimée à 5,0 % en 2019, suivie de l’Afrique du Nord avec 4,1 %, tandis que la croissance de l'Afrique de l'Ouest a atteint 3,7 % en 2019, contre 3,4 % l'année précédente.

Pour ce qui est de l'Afrique centrale, elle a enregistré une croissance de 3,2 % en 2019, contre 2,7 % en 2018.  L’Afrique australe a, quant à elle, considérablement ralenti sur la même période, passant de 1,2 % à 0,7 % due aux cyclones dévastateurs Idai et Kenneth.

Selon la BAD, bien que stable, ce taux de croissance 2019 reste inférieur à la moyenne décennale de 5% pour la religion. La lenteur de la croissance est en partie due à l’expansion modérée des cinq grands pays du continent, à savoir le Maroc, l’Afrique du sud, l’Egypte, le Nigéria et l’Algérie qui ont conjointement connu un taux de croissance moyenne de 3,1%, contre une moyenne de 4,0% pour le reste du continent.

Notons que le thème retenu pour l’année 2020 est « l’éducation et le développement des compétences de la main-d’œuvre africaine de demain ». Les politiques publiques africaines devraient inclure des mesures pour améliorer à la fois la quantité et la qualité de l’éducation et pour mettre les politiques éducatives en cohérence avec les besoins du marché du travail.

« L’éducation est le principal facteur d’égalité. Ce n’est qu’en développant notre main-d’œuvre que nous pourrons commencer à réduire la pauvreté, à combler les disparités salariales et à adopter de nouvelles technologies pour créer des emplois dans les secteurs de la connaissance», a déclaré la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche de la BAD, Hanan Morsy.

Gloria Imelda Lossele

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