Alphabétisation : relancer l’émission radio-télévisée « Il n’est jamais trop tard pour apprendre »

Les acteurs de l’éducation non formelle ont recommandé la relance des activités audiovisuelles à la Radio-télévision nationale congolaise de l’émission « Il n’est jamais trop tard pour apprendre ». Ils justifient leur démarche par le fait que l’alphabétisation demeure le socle de l’unité nationale permettant aux populations de vivre ensemble et que les émissions sur ses activités leur permettent d’être informées.

En effet, placée sur le thème : « Autonomisation des jeunes et adolescents hors de l’école pour un épanouissement et une insertion socioprofessionnelle durables », la clôture de la Semaine nationale est couplée à la célébration de la 50^e édition de la Journée internationale de l’alphabétisation. Celle-ci a été marquée, entre autres, par la présentation d’un échantillon des admis du secteur non formel au CEPE et BEPC de cette année. Notons que pour le CEPE adulte, ils sont 1 547 à satisfaire à cet examen et pour le BEPC 384 admis.

Présidant la double cérémonie à la place de son collègue de l’enseignement empêché, la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, a rappelé que la Semaine nationale de l’alphabétisation de cette année est une invite servant à prendre en compte la frange de la population congolaise victime de l’analphabétisme et l’illettrisme. Le but étant d’après elle, de lui apporter un soutien éducationnel, intellectuel et professionnel idoine. « L’heure est donc à l’action. L’appui de tous nos partenaires est autant requis, pour maintenir les efforts du département », a-t-elle déclaré.

Quant à la Journée internationale de l’alphabétisation, la ministre de la Jeunesse et de l’Education estime que la 50^e édition apporte la bonne dose de motivation incitatrice des personnels du système éducatif non formel. Ceci afin de faire changer le niveau d’instruction, les attitudes et les comportements des jeunes, adolescents et des adultes non lettrés pour parvenir à l’égalité des chances entre les groupes socioculturels et les sexes. « Nous avons donc la lourde charge de donner un nouveau visage à cet espace de seconde chance pour répondre aux attentes légitimes des populations congolaises en matière d’insertion sociale et socioprofessionnelle. Et c’est à juste titre que le 50^e anniversaire de cette journée est célébré par l’Unesco sur le thème : Lire le passé, écrire le futur pour conforter notre semaine nationale », a-t-elle précisé.

Elle s’est, enfin, félicitée de l’appui dans la recherche des solutions aux problèmes de l’analphabétisme et de l’illettrisme au Congo de toutes les agences du système des Nations unies et les autres partenaires en matière d’alphabétisation.