Art culinaire : une résidence gastronomique organisée à l'IFC

Jeudi 7 Mars 2024 - 10:26

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La résidence gastronomique « Bilia ya bokoko-Le Congo, de la terre à la table  », a été lancée le 6 mars à l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire, en présence d’Evelyne Tchichelle Moe Poaty, maire de la ville; et de Véronique Wagner, consule générale de France.

Organisée par la Chambre consulaire de Pointe-Noire avec l’apport de la Table Pana ainsi que des différents  partenaires, la résidence gastronomique qui réunit du 6 au 9 mars les experts, les férus de l'art culinaire, chefs cuisiniers, les femmes transformatrices, les agriculteurs, les restaurateurs, les hôteliers, les apprenants des métiers de services…, a pour objectif la réappropriation de l'héritage culinaire pour en faire un paramètre identitaire assumé et un filon économique à exploiter.

Le président de la Chambre consulaire, Sylvestre Didier Mavouenzela, a indiqué: « En mettant un accent particulier sur l’essor du potentiel féminin, à la fois gage de la stabilité et de progrès pour la société et vecteur de croissance pour l’économie, nous avons initié cette résidence gastronomique tournée vers l’éloge de notre art culinaire multiséculaire et l’exploration de nouvelles saveurs dans une volonté d’éclectisme . Si l’idée pourrait sembler exotique aux yeux de certains, l’enjeu, lui, est loin d’être anecdotique : permettre à un savoir-faire ancestral de résister à l’épreuve de la standardisation et rayonner pour le bien de notre pays. Lequel, devrait s’assumer, assumer son histoire, ses usages y compris culinaires ». 

Présidente du bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, maire de la ville, Evelyne Tchichelle Moe Poaty, en lançant l’activité, a souhaité que la résidence gastronomique ait une incidence positive sur les pratiques culinaires tant traditionnelles que modernes. « Que chacun de vous, peu importe son échelle d’intervention, puisse trouver, à travers ma voix, la reconnaissance de notre municipalité qui reste particulièrement sensible à toute initiative de formation, surtout en cette année dédiée à la jeunesse congolaise. Pour sa part, la ville de Pointe-Noire serait très attentive au développement inhérent des activités inscrites à l’agenda de cette résidence gastronomique en prenant d’ores et déjà l’engagement d’être une partie prenante active sur le long terme», a-t-elle assuré.

Deux tables rondes ont sanctionné la journée inaugurale de la résidence, à savoir  « L’état des lieux de la gastronomie congolaise, hier, aujourd’hui et demain» et « L’impact des changements climatiques sur nos habitudes culinaires».  Animés par des personnes ressources outillées dans l’art culinaire sans oublier les intervenants dans la chaîne alimentaire, ces échanges ont convergé sur une constance : dynamisation de la production agricole par l’utilisation des techniques modernes, gage de l’indépendance alimentaire; réappropriation des habitudes culinaires; mutualisation des intelligences pour relever les défis liés aux ambitions affichées; retour au savoir-faire traditionnel; définition claire des axes de travail de demain...

Les ateliers de transmission du savoir-faire culinaire, la visite guidée des marchés sont également au menu de ces rencontres gastronomiques en phase avec la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Une des tables rondes lors de la résidence gastronomique/Adiac

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