Cédéao : le Niger sommé de dédommager la famille du président Ibrahim Bare Maïnassara

Samedi 24 Octobre 2015 - 13:00

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Ibrahim Bare Maïnassara avait été tué lors d’un coup d’État militaire en avril 1999. Les magistrats ouest-africains ont ordonné, le 23 octobre dernier, à l'État nigérien de verser 435 millions de francs à la veuve du défunt et à ses cinq enfants.

À en croire la justice ouest-africaine, le droit à la vie de l’ancien président Maïnassara a été violé. De la même manière, ont ajouté  les juges, le droit des parents de la victime à avoir accès à la justice a été violé par l’Etat du Niger. Suite à la requête introduite en 2013 par quinze membres de la famille du défunt président,  le gouvernement nigérien devra verser 75 millions de francs à la veuve de l'ex-président, chacun de ses cinq enfants percevront 50 millions et ses onze frères et sœurs toucheront 10 millions chacun.

Le jugement de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), étant susceptible d’aucun recours, est opposable à tous les membres de l’organisation ouest-africaine.

Ibrahim Baré Maïnassara a été assassiné le 9 avril 1999 lors d’un coup d’Etat orchestré par les éléments de sa garde présidentielle. Il est enterré à Douméga, village natal de son père situé à 250 km de Niamey. Une fathia (prière) est dite sur sa tombe à chaque date anniversaire de sa mort (9 avril) par les sympathisants et militants du parti politique qu'il a créé : le RDP rassemblement pour la démocratie et le progrès(RDP) JAMA'A. Depuis sa mort, sa famille est dispersée dans le monde et plusieurs d'entre eux sont en exil dans divers pays. La famille continue de réclamer des poursuites à l’encontre des assassins du défunt président.

 

Fiacre Kombo

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